mardi 12 novembre 2013

Moi, mama loba, jouets en bois addict

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Comme vous pourrez le noter sur cette photo:

À part une voiture et la tête d'un poupon, tous les jouets de la louvette sont en bois (ou en tissu)
Bien sûr ce n'est absolument pas à la demande de la puce qui s'amuse très très bien chez sa nounou/mamie avec des jouets en plastoc et même des qui font beaucoup de bruit !
D'ailleurs je me demandais si j'avais raison de m'entêter ainsi avec ma matière noble mania.
Jusqu'à présent c'est plutôt moi qui devait lui proposer les jeux et jouets. Rien d'alarmant à cet âge (1 an) il faut dire, l'adulte propose beaucoup, l'enfant dispose.
Mais je rêvais de ce jour où ma fille me réclamerait un jeu. La seule chose qu'elle réclamait c'était la musique, elle est obsédée par la musique et si possible les clips vidéo que j'essaye de doser tant que possible pour pas en faire une écran multimédia addict. 
Mais voilà que THE jouet est arrivé, le jouet que pour la première fois elle a tiré de son petit espace de rangement pour me demander d'y jouer! Et vous savez quoi? Il est en bois! Houra!

The jouet c'est lui:

The creative house. Un jouet que nous avons dégoté ensemble dans une bourse aux jouets. Un jouet qui allie construction, démontage, enfilage, créativité  et jeu de formes. 
Les pièces s'emboîtent, se coulissent (elle adore), se fixent, se superposent de manière très simple. 
C'est un jeu trop bien fait et pour cela il n'est pas français et il n'est pas made in China, il est suédois mais pas de chez Ikea. Et surtout ma fille l'adore! C'est ma pièce rare à moi :)
Et puis je me plais à la voir caresser les plus grosses pièces de bois de leur côté brut, car le bois offre des sensations au toucher que le plastique n'a pas. Et ça l'enfant y est sensible.

Bref je suis ravie et tenais à vous en parler. Désolée du coup je n'ai pas de référence quant à l'endroit où se procurer ce jeu vu qu'il vient d'ailleurs. Mais je ne saurai que vous encourager à parcourir les bourses aux jouets ou autre brocante pour trouver votre jouet idéal du moins celui que votre enfant aura élu.

Et vous? Quels sont les jeux que vos petits réclament? Ne vous inquiétez pas, pas de jugement s'ils sont en plastique, l'important c'eSt qu'ils remplissent leur rôle : nous aider à faire grandir et épanouir  nos petits louveteaux .






mercredi 23 octobre 2013

J'ai composé le 119

La semaine dernière j'ai composé le 119 numéro d'urgence pour l'enfance en danger.
L'appartement que nous habitons, nous y sommes depuis deux ans et dans l'appartement juste au dessous du notre il y a une famille, un couple et ses deux enfants. L'immeuble date des années 60 et les murs ont des oreilles, de bonnes oreilles. On entend tout ce qu'il se passe à côté et en desssous, nous sommes au dernier étage. Et depuis deux ans dans la famille du dessous, on a pu constater que le père était très très autoritaire, que les parents se disputaient fort, que les parents disputaient fort les enfants, que les enfants pleuraient fort, bref que nous avions affaire à une famille très expressive car même lors que ça allait bien ça rigolait fort aussi. 
Mais au fil du temps, nous avons fini par avoir des doutes sur les relations intra familiales de nos voisins du dessous. J'ai fini par trouver usant d'entendre les enfants pleurer, la mère pleurer, le plus jeune garçon se faire disputer quasi chaque matin avant d'aller à l'école ...
Un soir, une dispute très violente a éclaté entre le couple, j'entendais beaucoup de bruits, les enfants pleuraient. J'ai eu très peur pour eux. J'ai voulu appeler la police, appeler le numéro d'urgence des femmes et enfants maltraités, mais je ne savais pas ce qui se passait, j'étais dans le doute le plus total,  j'ai attendu, je n'ai rien fait.
Et puis le petit garçon à continué à se faire disputer très fort quasi chaque semaine, on l'entendait pleurer trop régulièrement.
Jusqu'à la semaine dernière où le père s'est mis à hurler, où l'on a entendu des coups ( sur l'enfant ou sur des objets on n'en sait rien) et le petit garçon hurlait comme ce n'était pas permis, pas supportable. Mon mari m'a alors dit que c'était la deuxième fois cette semaine, aussi fort. Et là mon sang n'a fait qu'un tour, mon coeur de maman s'est mis en colère une bonne fois pour toute, j'ai pris le téléphone et j'ai composé le 119.
Le standard m'a très vite répondu, puis m'a dirigé vers un travailleur social. Et c'est là que c'est compliqué: j'ai été mise en attente 40 minutes avant de parler enfin à un professionnel de l'enfance.
40 minutes durant lesquelles il n'a pas été facile de résister à la tentation de raccrocher cédant sous la pression du remord, du doute, de la peur de créer des problèmes à cette famille, à ma famille si jamais ils venaient à découvrir, de la pression de mon mari qui grognait en face de moi car il dévollepait   au fur et à mesure des minutes d'attente , les mêmes craintes que moi...
J'ai finalement eu un professionnel en ligne à qui j'ai expliqué assez maladroitement ce qui me poussait à faire un signalement . Ses questions étaient précises: combien sont-il, qui est maltraité, avez vous le prénom du petit garçon ? J'ai du donner le nom de la famille par contre cela était obligatoire, j'ai du aller regarder sur la boîte aux lettres...je me suis sentie comme une délatrice, une intruse, une collabo mais l'important était que je le faisais pour une bonne cause peut être. Je lui ai demandé ce qui allait se passer. Elle m'a expliqué qu'une équipe du secteur allait leur rendre visite en expliquant qu'ils ont été alertés via le 119. Que bien sur ils se douteraient que cela vient d'un voisin mais que je n'avais rien à craindre vu que nous sommes dans un immeuble et qu'ils ne sauraient pas quel voisin. Que l'espèce les questionnerait un par un et les suivrait un moment. Je lui ai demandé si elle pouvait voir si d'autres signalements avaient été effectués pour cette famille et elle m'a dit que non aucun via le 119 mais cela ne disait pas si la famille avait eu des suivis ou alertes par d'autres voies.
Et puis voilà... Après ça rien de plus. Je n'ai pas entendu de nouvelles grosses altercations si ce n'est il y a deux jours lorsque j'ai entendu la mère (via la salle de bain) tenir des propos au petit garçon tels que : " de toutes facons tu n'est qu'une racaille". Je précise que le petit a 6/7 ans grand maximum.je me suis dit à ces paroles si diminuantes que peut être, éventuellement , je lui aurai rendu service à ce petit enfant qui peut être est très turbulent grâce à l'image si peu positive que lui renvoie ses parents .
Et peut être que cet appel n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan , qu'il y a trop d'enfants qui subissent une violence quotidienne banalisée sous couvert d'enfant difficile, éducation, autorité. Trop d'enfants diminués verbalement par leur despotes de parents. Mais comme disait l'autre "on ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas ses parents" on les subit parfois de longues années car les coups et les paroles n'auront pas été assez forts pour nous tuer ou alerter les autorités. On finit par essayer de se reconstruire ou on reste détruits pour la vie jusqu'à tout reproduire avec notre propre progéniture.

S.O.S enfants en danger, mobilisons nous car le combat continue.


lundi 14 octobre 2013

Co-dodo à rallonge

Avec la réflexion du petit deuz est venue la réflexion autour du sommeil partagé.

La louvette a quasi 15 mois et nous dormons toujours ensemble. On a bien essayé de la mettre dans son lit dans sa chambre mais sans succès . Ça n'a jamais duré car il faut l'avouer , le Papounet loup et moi on manque de volonté de ce côté là. 
On a même carrément lâché l'affaire en assumant complètement le fait qu'on était accrocs l'un comme l'autre au co-dodo.
Pourtant l'allaitement est fini et louvette fait ses nuits (sauf quand elle a mal aux dents). Donc le sommeil reste partagé par pur plaisir et habitude.

Alors ça se passe comment? On dort toujours tous les 3 dans notre lit 2 places. Mais régulièrement papa dort dans le salon quand il a besoin de repos car il a le sommeil léger et il est du coup trop sensible aux mouvements nocturnes de la choupette.
Mais vraiment je vous assure, nous sommes habitués et cela nous convient très bien comme ça. 
Je rappelle également que la vie intime du couple n'est absolument pas impactee car dès que bébé louve est couchée , nous avons des soirées entières rien que pour nous deux , dans le salon . :)

Je n'ai pas de souci du côté d'un éventuel impact sur l'individualité de ma fille, tant je suis convaincue que l'autonomie affective passe par un maternage de proximité en adéquation avec la personnalité de l'enfant et sa demande.  

je le redis: tout va bien.

Sauf que là où je me questionne, c'eSt comment ça s'arrête le co-dodo? Existe-t-il un sevrage naturel du co-dodo? Et surtout comment faire quand on envisage petit deuz? Et surtout comment faire quand petit deuz arrivera , notamment si petit deuz arrive vite?

Sevrage naturel: Oui ce serait envisageable qu'un jour la louvette réclame d'elle même une chambre rien qu'à elle. 
Mais il est envisageable que petit deuz débarque avant qu'elle en soit capable. 
Du coup il faudrait envisager le co-co-dodo comme on parle de co-allaitement? Pourquoi pas! Mon loup de mari a déjà pensé au lit super king size. Au futon géant plus précisément.
Parce qu'il est certain que je ne pourrai pas imposer un sevrage de co-dodo à ma puce pour cause de arrivée du deuxième! Hors de question qu'elle subisse un mode "eject" pour se voir prendre sa place par un petit louveteau inconnu tout couinant et gesticulant.

Et en même temps je me dis parfois que j'aimerai bien retrouver mon lit d'amour avec mon amoureux rien que tous les deux.

Alors peut être qu'on ferait du co-co-dodo pour commencer en douceur et qu'un jour on mettrait les louveteaux ensemble dans une chambre, ils se tiendraient alors compagnie et cela nous ferait moins mal au cœur de les laisser le temps d'une nuit. 

Je ne sais pas trop comment ça va se finir ou se poursuivre mais pour l'instant on tire sur la rallonge, on profite de chaque soupir et mouvement nocturne de notre canaille. On la voit trop peu la journée lorsque l'on travaille , que l'on savoure ces couchers partagés, souffles et doigts entremêlés, ces dodos tous serrés, ces réveils à coups de petites mains sur le visage et sourire à bout de nez.

La suite au prochain épisode! 

samedi 12 octobre 2013

Aborder l'idée d'une deuxième grossesse


Après avoir eu des cycles réguliers de 28/30jours depuis mon retour de couche en avril dernier, voilà que je vis un cycle qui en est à son 40eme jour aujourd'hui . Alors non non je n'ai pas de grande nouvelle à vous apporter, j'ai fait un test de grossesse qui s'est avéré... négatif.
Et là vous dites "oooooh" = râle de déception .
Ben moi je viens vous causer un peu de ce que j'ai ressenti. J'ai vraiment cru être enceinte durant quelques jours, du moins je me suis mise à envisager cette idée et....ma réaction m'a totalement déconcertée. Oui , je me suis auto déconcertée !
Figurez vous que j'ai totalement paniqué même, avec boule pesante au plexus et tout et tout. 
D'abord je me suis sentie perdue car pour tout vous dire nous avons pour ce cycle arrêté de nous protéger dans l'idée de laisser venir le petit deuz. Mais quand il vous a fallu 18 mois pour avoir petit preum's autant vous dire que ça fait bizarre d'imaginer que dès le 1er mois d'essai, bingo, je pouvais être enceinte. Je me suis plutôt psychologiquement préparée à attendre encore de longs mois. 
Ensuite, j'ai paniqué car soudain en envisageant cette deuxième grossesse, je n'ai pas vu la place pour un second enfant dans l'amour exclusif et intense que je voue à ma fille. Je culpabilisais à l'avance de ces 9 mois à venir où je ne serai plus entièrement moi même, plus entièrement psychologiquement dévouée à ma fille . Et quand petit deuz arriverait? Comment ça se passerait? Elle est encore si petite, si collée à nous, si en demande. Je me suis dit: " c'est beaucoup trop tôt!"
Surtout que depuis que j'ai repris le travail (bon ça fait presque 6 mois maintenant !) je n'arrive toujours pas à m'y faire, je suis frustrée, je trouve que je ne passe pas assez de temps avec petite louve de mon cœur. 
Et puis pour finir, j'ai angoissé à l'idée de repartir physiquement dans une grossesse. Me retransformer, me distendre à nouveau, muter à nouveau alors que je n'ai pas encore tout à fait retrouver mon corps d'avant. Si si pourtant j'ai bien fait une croix sur mon corps d'avant mais...voilà quoi , j'ai ressenti le besoin de profiter encore d'un corps rien qu'à moi que je ne partagerai pas. J'avais envie de muscler et raffermir 2 ou 3 petites choses avant de repartir en croisade (on y croit!).

Bref, vous l'aurez compris , j'ai compris que je n'étais pas prête . 
Mais... doit-on vraiment l'être? Quand l'aventure est là on se laisse finalement embarquer, on se prête au jeu et on savoure. L'appétit vient en mangeant dit-on.
Car derrière la part de soulagement ressenti devant le test négatif il y a 3 jours ( qui aurait cru que je puisse ressentir du soulagement face à un test négatif!!!), il y a eu aussi une part de déception : zut je ne suis toujours pas cette fille hyper fertile (fierté mal placée d'une fille qui a mis du temps à être maman) , zut et puis si finalement j'en aurai bien voulu de cette nouvelle croisade là maintenant tout de suite? Eh oh paradoxale vous avez dit? Normal je suis une nana! Une mère! Une mama loba ! L'appel de la maternité est toujours le plus fort.
Allez on va dire que petit deuz arrivera quand il arrivera hein et en attendant je m'en vas couvrir de lechouilles ma tite preum's , profiter d'elle au maximamalobapossible.

Big lechouilles à vous aussi mes louves!





mardi 13 août 2013

Hygiène Naturelle Infantile la suite...


J'avais évoqué un jour le thème de l'hygiène naturelle infantile ou comment éviter à son enfant de moisir dans une couche, faire ses besoins dans une couche et avoir les fesses mouillées ou du caca tout collé...bref rien que nous, adultes, aimerions subir. Même s'il est évident que la couche reste un outil indispensable dans la majorité des cas.
J'avais tenté l'expérience cependant, quand Hidaya était tout bébé, de déceler les signes du pipi ou du caca mais ce fut un échec. Surtout que les cacas du jeune bébé, qui plus est allaité, sont rapides, immédiats, explosifs. 
Mais figurez vous que désormais nous pratiquons la HNI naturellement et instinctivement depuis les 11 mois de la louvette environ. Pas pour le pipi mais pour les selles. 
Au risque d'en choquer certains, la puce est sur le pot depuis déjà quelques semaines. Mais ce qui est chouette c'est que ce n'est pas dans le cadre d'un apprentissage de la propreté. Nous ne la laissons pas durant des heures sur le pot en la harcelant de "aller ma puce fais caca". Que nenni. Nous reconnaissons les signes annonciateurs type pets, et vas-y que je me tortille, nous lui  ôtons la couche et hop sur le pot. Mademoiselle fait caca, et quand c'est fini elle nous signale qu'elle veut se lever. C'est rapide, propre et elle semble beaucoup apprécier. (Bien qu'elle ne semble pas détester faire dans la couche non plus, mais bon.)
Mieux encore ! Quand c'est papa qui garde louvette, le matin ces deux compères font leurs besoins ensemble, chacun sur leur trône attitré. Et oui c'est la réalité de la vie de famille, nous ne sommes jamais tranquilles même dans les toilettes alors autant en faire un moment ludique et éducatif en toute convivialité hehehe! 
Je ne sais vraiment pas quelle résonance  cette pratique a sur notre chipie, si cela travaille à une certaine conscience de soi ou même si cela travaille à son accès à la propreté...je m'en fiche un peu pour le moment car le but premier est de lui procurer du confort et lui donner droit à cette propreté. Et jamais nous ne la forçons à aller sur le pot. 

Sur la photo, une des premières fois sur le pot ;)

lundi 5 août 2013

Histoire d'une poussette malheureuse


J'ai une poussette, un trio super chouette pour accompagner bébé dans ses balades quelque soit son âge. Cette poussette c'est une amie qui me l'a offerte. Elle n'était pas neuve mais elle était toujours aussi coquette . 
Le problème c'est que la pauvre poussette, depuis un an c'est à la cave qu'elle traîne ses roulettes.
Les fois où j'ai baladé ma louvette dans cette voiturette se comptent sur les dix  doigts de la main . 
Ben faut dire que la poussette moi ça me prend la tête et ce depuis une sacrée lurette , même avant la louvette. Ça m'ennuie autant que pousser mon caddie dans les supérettes. Ce combat continu avec les obstacles du terrain (surtout le citadin ) et ce manque de proximité et d'interaction avec l'enfant (surtout en face à la route, c'est carrément faire promenade séparée ), vraiment...ça m'embête! 
Alors depuis les premières semaines de coquinette c'est dans divers porte-bébé que nous nous promenons ensemble chantant à tut tête . Nous bravons sans sourciller les escaliers , les trottoirs étroits, les Escalators en panne comme les allées verdoyantes et fleuries. Serrées l'une contre l'autre, nous n'avons peur de rien, nous partageons une vision à même hauteur, nous communiquons sensiblement, nous nous câlinons, nous nous bisouillons tout en gambadant. Je la tiens contre mon ventre ou sur ma hanche ou dans mon dos, elle s'agrippe, se blottit, se berce, s'endort, s'agite, crie, rigole, réagit et je vis avec elle chacune de ses émotions et elle vit les miennes au rythme de mon cœur qui palpite et qu'elle ressent comme lors de ces premiers instants où elle grandissait dans mon ventre.  Et il est vrai  que dans tous ces moments, pour la poussette aucune pensée nous avons. Je suis désolée pauvre poussette de te laisser recluse dans une cave, pour toi ce n'est pas vraiment la fête et le temps passe, ma louvette grandit et pourtant de la porter tout contre mon cœur jamais je ne m'arrête.
À bientôt poussette, demain est un autre jour, tu resserviras peut être pour un autre bambin ou pour aider un dos mal en point .


dimanche 26 mai 2013

Maaa-ma!


C'est son premier mot, elle tend les bras vers moi et dit "maaa-ma". Mon cœur s'emballe et je réalise encore un peu plus que je suis sa maman, c'est vrai, je suis mère.
Aujourd'hui c'est ma première fête de maman! Et La fierté et l'orgueil enflent mon cœur tout enguimauvé par Hidaya.
Un collègue me racontait hier que sa fille de 6 ans avait pris le téléphone de sa mère en douce pour lui téléphoner et lui dire en chuchotant: "papa n'oublie pas le cadeau pour maman". Il me disait alors à quel point c'était important aux yeux de ses enfants, à quel point ils y mettaient tout leur cœur, à quel point il fallait que tout soit parfait pour célébrer maman, quitte à rappeler à l'ordre papa.
Alors c'est toute émue que j'ai pensé à tous ces enfants y compris l'enfant que j'ai été et resterai vis à vis de ma maman. Oui, c'est si merveilleux une maman, si vital, si splendide, si doux, si unique une maman, qu'il ne faut pas rater  une occasion de lui dire qu'on l'aime et surtout pas le jour de sa fête de maman. 
Oui, une maman c'est tout un poème , un bouquet printanier, un bijou , une douceur chocolatée, un collier de pâtes colorées, une poterie vernis, une création unique, une farandole de je t'aime... 
Une maman c'est la source, la vie, la béquille, le moteur de toute une vie.

Quand je me love dans les bras de ma maman, je ressens une sensation unique qui doit certainement venir des profondeurs de ma mémoire, me rappeler ses moments où elle m'a nourrie en son sein, portée contre sa peau, toutes ces années où elle m'a câlinée. Ma maman c'est mon soleil, mon soutien sans borne, elle m'a appris tant de choses, m'a insufflé toute sa créativité, sa curiosité, sa spiritualité. 
Quand je suis devenue maman à mon tour, elle n'a pas failli à son rôle , elle était là, si présente, tout en respectant mon espace , si rassurante, si arrangeante. 
Je tiens en ce jour à lui redire à quel point je l'aime et la remercie pour la maman qu'elle est pour moi.

Aujourd'hui ma fille me regarde, colle sa tête contre ma poitrine pour faire un câlin et c'est le plus beau des cadeaux. Je suis sa maman pour la vie, rien ne me remplacera jamais, rien n'aura d'égal , c'est ça être mère , c'est puissant. 

Alors je souhaite une belle fête à toutes les mamans, bravo pour ce que vous faites même imparfaites, et pour tout l'amour que vous donnez. Et profitez sans limite de l'amour que ces bouts de choux vous rende au centuple.

Bon dimanche les louves!




L'image a été prise sur ce blog: http://reikifudomyo.canalblog.com/archives//http://reikifudomyo.canalblog.com/archives/2013/05/12/27138633.html/12/27138633.html

mercredi 8 mai 2013

La parenthèse enchantée


Ma parenthèse enchantée a débuté le jour où j'ai appris que j'étais enceinte et elle se termine mardi 14 mai 2013 jour de la reprise du travail. Et oui, je repars dans la vie active. Finie la vie de maman au foyer.

Certes j'ai travaillé jusqu'à 6 mois de grossesse mais on peut dire qu'à partir du moment où j'ai su que j'attendais un bébé, je suis entrée dans une bulle, j'ai quitté la Terre et j'ai volé, vogué, sur le chemin de la maternité.

Devenir mère pour la première fois c'est un véritable ras de marée, un Tsunami, une tornade d'émotions, de nouveaux sentiments, de nouvelles sensations.

Mon CDD s'est terminé durant mon congé maternité. Alors j'ai eu la chance de pouvoir profiter à temps plein de ma princesse durant ses quasi 10 premiers mois. C'est une chance pour moi car je n'aurai vraiment pas pu me contenter du congé maternité et je n'aurai pas pu assuré financièrement un congé parental, du moins je ne crois pas. Les allocations chômage étaient bien plus avantageuses.

Je suis allée au bout de ma parenthèse enchantée. Les 6 premiers mois je n'aurai même pas pu imaginer reprendre le travail un jour tant j'étais omnibulee par ce petit être merveilleux. Il m'était inconcevable de la laisser plus d'une heure, de laisser une autre personne s'occuper d'elle.
Puis nous avons franchi un cap toutes les deux, à 6 mois ma tempête s'est transformée en bise légère, je suis un peu redescendue sur Terre et j'ai songé à penser un peu à moi par moment, mes amis, ma vie sociale...

Mais c'est à ses 8 mois que le déclic a vraiment eu lieu. 8 mois, c'est le temps qu'elle a passé dans mon ventre. Et c'est ce même laps de temps qu'il m'a fallu pour sortir de cocon de nouvelle maman, pour redescendre totalement, envisager la vie autrement, de nouvelles possibilités.
Et j'ai surtout vu qu'Hidaya avait bien grandi, qu'elle n'était vraiment plus ce petit pois, qu'elle voulait explorer, qu'elle voulait voir d'autres petits louveteaux dont elle pourrait tirer les cheveux à souhait, qu'elle était assez pleine d'amour et d'attentions pour s'ouvrir au monde.

Alors j'ai pris mon envol de jeune maman et j'ai décidé de quitter le nid quelques heures par jour pour aller travailler. Tout Comme je vis une nouvelle vie depuis l'arrivée de ma chouquette, je démarre une nouvelle carrière professionnelle.

J'ai vraiment la sensation d'avoir vécu une parenthèses enchantée car la louvette et moi nous étions dans notre bulle, je vivais contre elle, elle vivait contre moi, je la nourrissais, la dorlotais nuit et jour, je répondais au moindre de ses besoins, je la regardais grandir et je grandissais avec elle..Je n'avais aucun autre impératif hormis elle, je vivais à son rythme, un peu hors du temps, hors de la foule qui court là bas. Nous étions sur notre nuage moelleux, très haut dans le ciel, c'était doux, c'était lumineux, c'était ma parenthèse enchantée de maman à 100%.

L'histoire n'est pas finie, je serai toujours cette même maman maternante, notre vie de famille va se poursuivre, mais un peu autrement. À nous les sonneries de réveil, la course du matin, métro boulot pour moi, nounou ou crèche pour elle, les retrouvailles de fin de journée, le tire lait, les retrouvailles tétées , les nuits entrecoupées encore et les réveils difficiles certainement plus nombreux qu'avant.



samedi 27 avril 2013

Les célèbres hochets maison

On les connaît, ils sont célèbres ces hochets maison. Alors il ne faut pas passer à côté car c'est si simple à faire et les petits les adore! En tous cas c'est le cas d'Hidaya tout comme son cousin de 4 ans.
Ici ce sont 3 petites bouteilles 25cl ( des eaux minérales format bebe) : une contenant des pois chiches, une autre avec un mélange de brisure de riz et pâtes alphabet et la dernière contenant des pois cassés. Du coup ça donne des formes et couleurs différentes à regarder. Elles font chacune un son différent et deviennent donc d'excellents instruments de musique pour improviser des "bœufs" avec bébé.
(Il faudrait que j'enlève les étiquettes tout de même. Je ne l'ai pas encore fait car je ne sais pas avec quoi bien nettoyer la colle qui reste sur la bouteille.)






vendredi 26 avril 2013

Recette de la " colada colombiana" , une préparation délicieuse pour petits et grands

Je voulais vous faire partager la recette de la colada colombienne qui peut être un bon goûter pour bébé :)
La colada est une boisson chaude à base de maïzena et de lait et d'épices.
En Colombie on la sert au goûter surtout pour les petits car c'est bon et nourrissant sans être gras et indigeste.

Pour la préparer il vous faut:
1/2 tasse de maïzena
5 tasses de lait ( lait de vache ou lait végétal , je la fais avec du lait d'avoine bio, c'est très bon aussi)
1/3 de tasse de sucre
1 bâton de cannelle
1 gousse de vanille (ou un sachet de sucre vanillé et dans ce cas mettez moins de sucre )
Un clou de girofle (pas obligatoire)

Diluez la maïzena dans une tasse de lait.
Mettez une casserole sur le feu, versez les 4 tasses de lait, le sucre et le épices . Laissez chauffer un peu en remuant puis versez la tasse de lait avec maïzena . Faites bouillir à feu doux en remuant jusqu'à ce que la préparation épaississe. Dès que vous avez un genre de crème un peu liquide onctueuse vous pouvez coupez le feu.

Alors, vous pouvez la faire plutôt épaisse pour la servir à bebe à la cuillère, ou plus liquide pour la servir au biberon , ou la faire boire à la tasse.

Vous pouvez changer les doses de sucre, de lait de maïzena à votre convenance.

En tous cas cette préparation plait beaucoup à ma chipie ( et à moi!) et elle vaut largement un dessert lacté vanille industriel.

Régalez vous bien et n'hésitez pas à poster une réponse à ce post si vous avez des questions ou bien pour me dire si vous l'avez fait et ce que vous en avez pensé.

À plus la meute!

PS: j'oubliais, comme sur la photo ci après vous pouvez tout à fait tremper des morceaux de biscuit dans la préparation pour le plaisir de ces petits bouts.

(Les photos ont été prises sur Google images)





jeudi 11 avril 2013

Smoothie pour petit réfractaire aux légumes

Ma petite louvette n'aime pas les légumes! Si au début de la diversification elle mangeait de tout, voilà que depuis ses 7 mois environ, elle manifeste ses goûts et ils sont bien précis. Même certaines compotes de fruits ne passent pas.

Pendant que cette chipie dépense son énergie à ne boire que le lait de maman , moi je dépense la mienne à l'encourager à goûter un peu de légumes chaque jour.

La Diversification Menée par l'Enfant (DME) fonctionne pas mal même si elle ingère de très très petites quantités.

Au départ je m'inquiétais et puis on m'a rassuré sur le fait que ce n'était pas grave que cette chipie ne se nourrisse que de lait pour le moment.

Cependant je teste tout de même de nouvelles recettes pour la surprendre encore et toujours.

Aujourd'hui je lui ai préparé un:

Smoothie betterave-carotte-orange-banane

Et ce fut un franc succès!

Mes ingrédients:
Betterave cuite
Carotte
Banane
Orange
Lait

Moi perso je prends tout bio.

J'ai d'abord cuit les carottes à la vapeur et presser une orange.
Puis, c'est tout simple, dans mon mixeur j'ai mis une betterave, une carotte, une banane, le jus d'une orange pressée et un peu de lait. J'ai bien mixé. Et voilà un bon smoothie de fruits et légumes!

Vous pouvez le faire plus ou moins liquide/épais selon la façon dont vous souhaitez le proposer à votre choupi: au verre, à la cuillère ou au biberon.
Hidaya adore boire au verre comme une grande , donc c'est ainsi qu'elle le savoure même si on en met partout et que grâce à la betterave on croirait qu'elle a dévoré un animal cru telle une parfaite louvette!

Attention c'est un jus qui perd vite ses vitamines si on le laisse de côté alors régalez vous en famille immédiatement après l'avoir fait ;)



mardi 9 avril 2013

Commandement n*2: tu allaiteras ton enfant

Attention ceci est encore un billet pro-allaitement ! Tu es prévenu(e)!

Oui, au sein de ma religion maternelle je me suis auto proclamée papesse et j'ai posé mes commandements de maternage.
Je commence par le commandement n*2 parce que je fais tout qu'est ce que je veux d'abord!

J'écris ce billet en réaction aux raisons données à certains non-allaitements. C'est plus fort que moi, j'ai beau être compréhensive, certains non-allaitements soulèvent chez moi un désir de manifestation, de révolution, de combat en faveur de ces petits bouts de choux qui méritent le meilleur.

Et le meilleur pour bébé , entre autres choses, c'est le lait de maman.
Cet or blanc, comme certains le nomment, est extraordinairement, naturellement et parfaitement conçu pour bébé. Il répond au moindre de ses besoins, sa texture et sa composition évolue au fil de la tétée même et au fil des premiers mois de bébé. C'est simplement la Nature dans toute sa beauté et toute sa puissance.
De plus, le sein de maman ne donne pas que du lait au bébé mais il répond à son besoin de succion naturel et lui fournit un câlin tout en sensualité dont il a énormément besoin, surtout au démarrage de sa vie.
Je dis sensualité là où certains entendent sexualité...oui , la tétée est sensuelle comme bébé est tout en sensualité. D'ailleurs jusqu'à l'arrivee du langage bébé n'est QUE sensualité. Le toucher, l'ouïe , le goût, les sens de bébé sont comblés lors d'une tétée surtout que c'est par la bouche que bébé est le plus connecté au monde. Il goûte aux aliments à travers le lait de maman car le lait porte le goût de ce que maman ingère. Sa langue tape dans la douceur soyeuse du téton maternel, un lait exquis, naturellement sucré, au goût unique et toujours à bonne température, glisse dans sa gorge et le comble de satisfaction tout en remplissant son petit estomac.
Non, rien ne remplace cette connexion directe, sans artifice, entre un bébé et sa maman. Le cordon lacté comme on l'appelle.

Alors pourquoi priver ce petit être de tant de bienfaits si ce n'est pour des raisons médicales?

La première raison que j'entends autour de moi c'est: la place du papa. Allô, non mais allô quoi!
Parce que si papa ne nourrit pas directement bébé il n'a plus sa place? Il est rejeté? Il ne construit pas de lien avec sa progéniture?
Eh oh! On se réveille ! Le papa peut tout à fait être présent et accompagnant lors des tétées . Son soutien et ses encouragements sont d'ailleurs les bienvenus. Il peut être très actif et en totale connexion avec son bébé (et avec la mère de son enfant aussi par la même occasion sauf s'il ne peut plus la blairer alors il peut l'ignorer, difficilement , mais il peut)
Chez nous par exemple, il y a de grands moments de complicité entre ma fille et son papa. A coup de je te regarde, je lâche le sein je te souris , et papa taquine:"bois chipie!" En poussant sa petite joue. Elle s'y remet. Elle le regarde du coin de l'oeil. Il rigole. Elle sourit. Et ainsi de suite. Dans ces moments là, je peux même me sentir de trop tellement ces deux là s'amusent, et pourtant c'est bien mon sein qu'elle a dans la bouche.
Parce qu'ils ont noué un lien en dehors des tétées , tout comme notre rôle de maman ne s'arrête pas à la nourriture.
Alors si le papa se sent si concerné par son rôle de père, il doit savoir qu'il joue un rôle primordial lorsqu'il encourage sa tendre moitié à allaiter, il démontre par cet acte tout l'amour qu'il porte à son enfant en lui donnant le meilleur.
Vraiment messieurs, votre soutien est VERY VERY IMPORTANT pour la réussite de l'allaitement de votre femme et votre enfant.

L'autre argument que j'entends, un peu plus délicat à traiter pour une non spécialiste comme moi: le manque de lait, bébé est trop gourmand...
Tout d'abord, en ce qui concerne les premiers jours de vie de bébé, exception faite des prémas et des petits poids, la Nature a prévu un fluide merveilleux appelé le colostrum. Il est produit en petite quantité mais il est très riche. L'estomac de bebe a la taille d'une bille à ce moment là donc normalement vous avez suffisamment de lait pour le rassasier. Si bebe pleure beaucoup et est accroché à vos nénés au point de les pomper jusqu'à ce que mollesse s'en suive, c'est parce qu'il est hyper angoissé d'être sorti de votre ventre si sécurisant. Dans votre ventre il était alimenté en continu alors là soudain il a peur, il a peur de tout, peur de manquer de nourriture, peur de ne pas survivre dans ce monde si inconnu. Alors il s'accroche à la vie, la vie pour lui c'est votre odeur, votre chaleur, votre douceur, votre sein, votre lait. Je sais que c'est dur de voir ce petit être qui paraît insatisfait et vous êtes si fatiguée et quand c'est le premier vous êtes même démunie et puis ce personnel de maternité qui n'arrive pas à vous réconforter ... Ce n'est pas facile. Et puis vous avez mal, et on vous bassine avec les positions d'allaitement... Le cauchemar! Pourtant il faut tenir bon, bien vous renseigner, demandez conseil à d'autres mères allaitantes, voir une conseillère en lactation, puiser dans le soutien de votre mari. Quelques jours suffiront pour que le lait abonde, quelques semaines suffiront pour que la douleur disparaisse et que ce lien lacté devienne un réel plaisir. Accordez ce temps à votre bebe pour vous apprivoiser l'un l'autre.
Ensuite, viendront d'autres étapes où il faudra tenir bon, on les appelle les pics de croissance. Chez moi, on les appelle "les blues du sein mou" . Ce sont des jours de pointe où, comme au début, bébé tète très souvent, s'énerve, vos seins sont mous bref, vous croyez manquer de lait mais si vous écoutez bebe, le laisser au sein très souvent et vous armez de patience et bien tout rentre dans l'ordre en quelques jours grand maximum. Pour ma part il m'arrive aussi d'avoir des baisses de lait, du moins je suppose, lorsque je suis très fatiguée, que je mange mal ou que je stress. Alors je le reprends en main, je bois beaucoup, m'alimente bien et me calme, et tout rentre dans l'ordre en 24h.
Tout cela pour dire qu'il ne faut pas hésiter à vous informer et à demander du soutien auprès des expertes afin de vous retirer de l'esprit que vous manquez de lait. Le manque de lait n'existe quasiment pas en réalité.
Et surtout, n'écoutez pas ceux qui vous diront le contraire par mauvaise expérience ou manque de connaissance.

Voilà les 2 arguments que je voulais traiter dans ce billet, les arguments qui me chagrinent le plus en tous cas lorsque j'entends parler de non allaitement ou allaitement raté ou stoppé trop tôt.

" le père nourrit la mère qui nourrit l'enfant" proverbe chinois

"... Le premier remède pour l'enfant, c'est le sein de sa mère." - Okot b'Bitek, poète ougandais

(Citations trouvées sur ce site: http://lelienlacte.com/wiki/citations)




mercredi 20 mars 2013

Bref on est partis en Norvège avec notre bébé de 7 mois

Bref,
Avec monsieur loup ça faisait un bail qu'on ne s'était pas pris de vacances, mariage et bébé oblige. Même pas fait de lune de miel. On s'est dit : "Et si on se la faisait avec notre bébé cette lune de miel!" Ok. On était en janvier, les vacances de monsieur était en février. On a voulu aller au Japon, c'était trop cher. On a voulu aller en Asie, c'était trop tard pour les vaccins. On a voulu aller en Colombie et là on s'est rendu compte que la louvette et moi on n'avait pas de passeport. Il m'a regardé, je l'ai regardé, on s'est regardé, j'ai dit: "on peut aller en Europe ou au Maroc" il m'a dit: ok. Ouf. On s'est dit que quitte à aller pas trop loin autant se dépayser. Comme on est dans un trip écolo, on a pensé air pur, grands espaces, environnement respecté, on a pensé pays nordiques. 
Il m'a dit: "ça te dit la Norvège?" J'ai dit:" ouai why not" on a regardé les billets, c'était grave pas cher, on a kiffé.  On a pris les billets. 
 
On a regardé la météo, il faisait moins 17 à Oslo. On s'est dit qu'il fallait s'équiper. J'ai trouvé un blog d'une maman anglaise expatriée en Norvège, qui expliquait comment habiller les bébés en hiver là bas.  On a investit 600€ dans des doudounes, combi pilote et autres lainages. 
En Norvège on voulait voir les aurores boréales et faire du chien de traîneau. On a regardé où ça se passait. C'était dans le nord de la Norvège , à Tromsoe, en Laponie. On a du prendre un billet d'avion supplémentaire pour aller dans le nord. Ensuite on a réservé les chambres d'hôtel. Là on a découvert que la Norvège c'était le pays le plus  cher du monde.  On s'est dit: "Pas grave, de toutes façons c'est trop tard"
Le jour du départ, on est arrivés les derniers dans l'avion, on s'est dit "ça commence bien" . Arrivés à Oslo on était 10 fois trop chargés. Mon mari m'a regardé, j'ai dit: "oui je sais c'est de ma faute" j'avais insisté pour prendre une valise a roulettes et le cosy auto de la puce en plus d'un grand sac a dos pour monsieur, un petit sac a dos pour les sorties, le sac à langer et la petite choupi en porte bébé. Il a bien galéré pour tirer tout ça dans la neige, sous la neige, dans le froid nous menant jusqu'à la premier auberge. Alors il m'a à nouveau regardé et j'ai redit : "ouiiiii je sais" 

 
Le jour suivant il a casé le petit sac a dos dans le sac à langer et le sac à langer dans la valise , on était plus légers. On a visité Oslo, on s'est un peu gelé les miches mais c'était génial .

 Le jour suivant, dans l'avion nous menant vers le Nord, on failli mourir, le mari était jaune et récitait le Coran, moi je riais/pleurais (oui c'est possible en cas de panique extrême) et la louvette?...elle dormait.
 
 
On est arrivés sains et saufs, il faisait un temps merdique euh nordique, on a loué une voiture pour voir du paysage et que ce soit confort pour la choupette.
Pour voir les aurores boréales il fallait: une activité aurorale, une météo type ciel dégagé, une lune pas trop présente. L'activité aurorale était au plus bas (mais pas a zéro ouf), la météo annonçait ciel couvert, neige et pluie pour les 5 jours à venir, la lune était  quasi pleine ...on s'est dit "pas grave de toutes façons c'est trop tard"
Le deuxième soir, en pleine nuit, au milieu de nulle part, le temps s'est arrêté, Hidaya dormait dans son cosy au chaud dans la voiture, le ciel s'est dégagé et le spectacle a commencé, les aurores boréales se sont montrées , on s'est dit:"Dieu existe"
 Une aurore boréale ça ressemble à ça

Le jour suivant on a voulu faire une balade avec chiens de traîneau mais la chouquette était trop petite alors on a regardé les chiens de traîneau .
 
Le jour d'après on a voulu faire une balade avec des rennes en traîneau (les rennes du Père Noël en personne) , il faisait trop moche pour sortir, les balades étaient annulées, alors on a regardé les rennes de loin à travers les vitres de la voiture.
 
On a voulu faire des grasses mats mais la crevette ne voulait pas, on a voulu se faire des soirées en amoureux mais la tite chouette veillait car elle passait ses journées à pioncer dans la voiture.
 
On a acheté des petits pots industriels bios, la crevette n'a bu que du lait de maman parce qu'elle n'aime que ce qui est fait par maman, petits pots y compris. 
 
Et sinon, on a vu des paysages magnifiques, on a mangé des plats  délicieux, on a vidé notre compte en banque , on a adoré être tous les trois tout le temps, on a dormi dans des chouettes hôtels , on a Pris des petits déjeuners copieux, on a adoré la zen attitude norvégienne, on a aimé les norvégiens, on n'a pas réussi à comprendre un seul mot de leur langue en Ikea, on a vu des phoques, on s'est imaginé vivre dans une de leurs magnifiques maisons en bois avec Hidaya et un chien Husky, on n'a pas eu froid, on a bu des cafés et des thés à volonté, on a appris que les norvégiens étaient les plus grands consommateurs de café au monde, on a revu des paysages magnifiques, on a affronté une tempête de neige, on s'est dit qu'on reviendrait bien en été, aussi , on s'est régalés .
 
A la fin du séjour On a repris l'avion pour Oslo, on n'a pas failli mourir. on a repris un avion pour Paris, à l'arrivée il neigeait, tout était blanc, il faisait plus froid qu'en Norvège , on était ruinés, on était crevés,  les vacances étaient déjà finies. on a pensé rentrer à la maison, ne pas faire de siestes, défaire les valises, lancer les lessives, faire à manger, s'occuper de la mouflette ... j'ai dit " On va chez ta mère?" On s'est regardés, on a sourit, on s'est dit "ouiiii!" C'était le seul moyen de se reposer, enfin.
 
 On s'est échoués tels des phoques sur les banquettes de belle maman
 
 
Bref on est partis en Norvège avec notre bébé de 7 mois (Et c'était génial!)
 
 

vendredi 15 mars 2013

Fesser, punir, mettre au coin... Et si on faisait autrement?

L'association PaMaNa (Maison des naissances de Pontoise) organise une conférence sur le sujet hautement précieux qu'est l'éducation des petits bouts sans violence aucune. Cette association est présidée par la blogueuse de Une autre école.
Elle aura lieu le Vendredi 5 avril 2013 à 20h30 à Pontoise. Alors si vous êtes de la région parisienne ou de passage dans la région et que le sujet vous intéresse, je vous invite à vous y rendre. On pourrait même s'y rencontrer? :)
En tous cas n'hésitez pas à faire tourner l'info ;)




samedi 16 février 2013

Le non art de déposer bébé dans son lit

Je ne sais pas vous mais moi je suis nulle en "déposage" de bébé dans son mon notre lit.

Voici les nombreux cas de figures d'échec que je subis au quotidien:

N°1: J'ai bercé bébé il s'est endormi je m'approches du lit à pas de loup et au moment même où ma colonne vertébrale amorce un penché en avant bam! Bébé ouvre des yeux tous ronds.
Aurais -je une bascule avant de colonne vertébrale trop brutale? Game over!

N°2: J'ai bercé bébé qui s'est endormi en 2 secondes et qui semble tel un mort dans mes bras . Je me penches sur le lit je le dépose et là mon bras est bloqué sous sa tête alors très indélicatement (parce que depuis 2 minutes que je cherche la bonne façon de retirer ce fichu bras et bien je ne trouve pas) je soulève la tête et retire le bras non sans mal, bébé se réveille et chouine, normal, si on me malmenait de la sorte durant mon sommeil je ferais de même . Même joueur joue encore!

N°3: J'ai bercé bébé qui dort désormais paisiblement dans mes bras. Je vais pour le déposer délicatement (contraction du moindre petit muscle de mon corps) mais mon genoux ou je ne sais quoi se coince dans le drap, je perds l'équilibre, un soubresaut et bing! Bébé est réveillé. Tin tin tin tiiin (musique du Game 0ver)

N°4: J'ai bercé bébé durant des heures , il dort enfin d'un sommeil profond. Je me penche délicatement (j'ai travaillé mon penché de colonne vertébrale durant des mois), réussi enfin à le déposer délicatement (j'ai pensé à retirer mon bras avant de le poser, j'ai glissé un bout de main à la place). Mission réussie ! Je me "fax" hors du lit et quitte la chambre à pas de mama loba et bim! "Agheu" bébé se réveille . Je pense qu'un esprit maléfique visible uniquement par les bébés est venu le réveiller! Hors jeu!

N°5: Bébé bercé, bébé déposé, chambre quittée, bébé pas réveillé. Je débarque dans la cuisine pour ENFIN me faire à bouffer et là la casserole se pète la gueule. "Agheu" je viens de réveiller bébé. And the big looser is???

N°6: Je berce bébé , je suis en train de déposer bébé en mode délicat-contraction maximale de tous les muscles de mon corps + arrêt de ma respiration, bébé ouvre les yeux et me sourit genre "agheu ayé maman j'ai fait un groooos dodo " ça fait que 5 mn que bébé dort... Where is the bouton EJECT?

N°7: J'ai bercé bébé, il dort comme un bébé (qui a inventé cette expression? Ça dort pas kré kré bien un bébé!), je me penche pour tenter de le déposer , il est si bien enfoncé dans le creux de mes bras , je sais que je n'arriverai pas à le déposer sans dégât alors je capitule et je le garde dans les bras. C'est ce qu'on appelle être défaitiste!

Il serait peut être judicieux , dirait l'autre, d'apprendre à bébé à s'endormir tout seul directement dans le lit non?...mais j'essaye figures toi et parfois ça marche et parfois ça prend des plombes, ça fait du bruit (ouin ouin) et c'est limite moi qui m'endort la première donc... alors comme je suis joueuse, je joue encore et poursuit mon excellence dans le non art de déposer bébé dans son mon notre lit. Hihi!
 
Aller, je suis sûre que j'ai oublié plein de cas de figures et que vous en avez plein à raconter. C'est à vous!

jeudi 24 janvier 2013

Il y a des réveils difficiles


Il y a des réveils difficiles , trop tard dans la nuit, trop nombreux dans la nuit, trop tôt le matin, trop rapides, trop soudains, bref...trop difficiles.
On se dit alors "mais bon sang quand est-ce que je pourrai dormir 8h d'affilée ?!"
On réfléchit alors à la laisser une nuit chez papi mamie voire une semaine voire une année
On s'encourage alors à la laisser pleurer pour une fois
On maudit alors le papa qui écarte juste un bout de lèvres pour grommeler "qu'est-ce qu'elle a?" _ Bah rien elle est réveillée, rien que ça!
On le maudit encore plus alors lorsque c'est lui qui vous réveille pour vous signaler que "elle est réveillée" _ et donc? "Bah elle a p't'être envie de téter"
On pense alors à arrêter d'allaiter
On se jure alors par tous les saints que ce sera le premier et le dernier enfant que l'on fera
On n'a qu'une envie alors c'est de trouver ce bouton "retour express à l'envoyeur" qui n'existe pas
Oui toutes ces pensées nous traverse alors l'esprit et ne font que le traverser sans jamais se réaliser.
Il suffit d'allumer la lumière et de récolter un sourire
Il suffit d'un petit museau enfoui dans son sein et d'une petite main qui vous caresse le visage
Il suffit qu'elle finisse par se rendormir
Il suffit que l'on finisse par être bien réveillée
Il suffit que l'on s'imagine une nuit sans elle
Il suffit que l'on imagine notre vie sans elle
Il suffit d'un rien
Pour que tout soit pardonné, pour que tout soit oublié au moins jusqu'au prochain réveil .

Sommeil partagé

Avouons que "sommeil partagé" c'est plus joli que "cododo" non? (Ouai je me la joue je parle bien la France) Alors laissez moi vous conter comment nous partageons notre sommeil dans la meute de mama loba.
Dormir avec bébé, le loup et moi y avons pensé quelques fois avant la naissance. Nous n'avions pas d'idée précise sur le sujet mais il était clair que pour commencer, la louvette toute neuve dormirait dans notre chambre le temps d'une sorte d' "adaptation" avions-nous imaginé.
J'avais donc déniché un joli petit couffin en osier sur le bon coin pour lequel grand-mama loba (ma mama à moi) avait cousu une magnifique housse trop babygirly. Il trônait à côté de notre lit 140x200 cm prêt à accueillir les premières nuits de la louvette.
Cependant Louvette avait une chambre bien à elle qui l'attendait également avec lit à barreaux double position, mobile musical, tour de lit fait maison , table à langer, tout ça tout ça tout bien comme il faut quoi.
Et elle est arrivée et après 2 semaines passées dans une couveuse puis berceau chauffant puis berceau ...et bien... Le couffin la louvette elle n'en avait rien à cirer et le lit à barreaux encore moins, elle était bien décidée à ne pas dormir dans autre chose que des bras bien chauds et/ou contre une poitrine gorgée de lait.
Alors on a partagé notre sommeil dans le même lit, parfois à trois, parfois qu'elle et moi parce que le loup a le sommeil léger et un travail très fatigant (Ben oui la chasse c'est pas facile) et qu'un lit 140x200 ne tolère pas aisément un loup, une mama loba ankylosée par la grossesse, une louvette et un coussin de maternité!
On s'arrangeait comme on le sentait. On s'était dit c'est pour 3 mois après elle ira dans sa chambre.
Quand 3 mois furent venus, Louvette démarrait ses nuits dans le couffin et les terminait dans le lit pour les tétées. On s'est dit que bon après tout elle était tout de même bien petite et que pour les tétées c'était bien pratique , donc nous avions envisagé de fonctionner ainsi jusqu'à ... 5 mois où le couffin étant devenu trop petit, nous devions la passer dans le lit.
Et c’est ainsi qu’ à 5 mois nous avons rapatrié le lit à barreaux dans notre chambre ! Oui! Après tout à quoi ça servait de l'isoler et puis y'avait encore les tétées et elle est encore petite et bla bla dis cours classique de parents gagas. Alors nous avons retiré un côté du lit bébé pour l'accoler au nôtre. Je n'avais plus qu'à tirer la louvette vers moi pour les tétées de nuit, idéal.
Et puis voilà, 6 mois aujourd’hui ont sonné, Louvette ne dort même plus une minute dans SA partie du lit, elle est d'office dans le nôtre, tout le temps. Le lit à barreaux ne sert qu'à stocker les 100 peluches dont elle n'a rien à faire, le coussin de maternité dont nous n'avons plus besoin et parfois un bout de mon bras.
Et nous partageons notre sommeil comme ça tous les 3 sur 140 par 200 cm, une couette, des rêves, des tétées , des réveils, des câlins, des sourires, des mains qui s'entrelacent , des souffles qui se croisent, des coups de pieds, des doigts dans le nez...
Le sommeil partagé, il faut se l'avouer, nous ne pouvons plus nous en passer.
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Il était une fois...un petit pois

« Petit poids », voilà la dure sentence de la naissance d’Hidaya… A cause de ma pré-éclampsie, ce petit pois a été enfermé dans une petite boîte chauffante loin de moi, loin de ma peau brûlante du désir de l’avoir contre moi à chaque instant et pour toujours. Un tout petit pois d’1kg960 pour 45 petits centimètres. Je n’y croyais pas, on m’avait préparée pourtant un peu avant le déclenchement, une pédiatre était venue et m’avait parlé de césarienne, de couveuse, de néonatalogie…parce que j’attendais un petit pois…pfff je n’avais écouté que d’une oreille, ça n’était pas possible, pas au point d’aller vers tout ça, petit pois devait bien être au moins une petite fève ! Pourtant après l’expulsion quand je l’ai vue, j’ai réalisé, en effet moi la grande courgette j’avais fait un petit pois.
Ce petit pois il m’est resté coincé dans la gorge longtemps et je ne sais même pas s’il est digéré aujourd’hui, alors c’est pour cela que j’écris.
Mon petit pois si fragile, pendu à des fils reliés à des machines, mon petit pois gavé, mon petit pois carencé, mon petit pois qui se bat à moitié accroché à mon sein pour rattraper son retard. Cela aura duré 15 interminables jours avant que je l’embarque, semi-pois chiche, à la maison, pour le coller à ma peau et ne plus l’en retirer durant des mois.
Qu’est-ce que j’ai pu souffrir…
Dès que je la présentais à quelqu’un et que j’entendais « oh elle est si petite », ce n’était pas bien méchant mais je ne le supportais pas ce qualificatif « petite ». Alors je prenais les devants pour que la peine soit moins grande « je vous préviens c’est une crevette ! », pour que cela vienne de moi puisque de toutes façons c’était moi qui l’avais fait ce petit pois, toute coupable que je me sentais.
Le plus dur était dans ma belle famille où règnent en maîtres les préceptes de la dictature du GROS BEBE ! C’est dingue ça ! Qu’est-ce qu’il a ce monde avec les gros bébés ? « oh c’est un beau bébé ! », ce bébé grassouillet…grrr… Mon beau père répétait à chaque fois qu’il voyait Hidaya : « mais quand est-ce que tu vas grandir ? » et ma belle-maman que je sentais inquiète, qui me parlait de biberon « oui c’est vrai que les bébés grossissent bien avec le biberon », oui normal ils sont gavés !…ce n’était pas méchant, mais je sentais bien qu’en plus parce que je l’allaitais, le devenir de ce petit pois reposait ENTIEREMENT sur mes frêles épaules de maman.
Et puis il y avait mon adorable maman qui toujours voyait mon petit pois bien plus grand qu’il ne l’était haha : « mais si bien sûr que ce body va lui aller ! », ce body taille 3 mois quand mon petit pois dormait dans du naissance acheté en catastrophe après l’accouchement. Et pourtant cela m’énervait aussi « mais bon sang bien sûr que non ça va pas lui aller, c’est un fucking petit pois que j’ai fait ! »…ah quel bonheur les humeurs d’une jeune maman.
Et enfin il y avait mon amour de mari, le papa d’Hidaya ( qui bien sûr à mes yeux n’avait rien à voir avec l’origine du petit pois, j’étais seule coupable), qui a créé sous notre toit un mouvement anti bébés obèses, pro petits pois aux mensurations parfaites. Un papa toujours dans l’humour, un vrai réconfort !
Alors je me suis accrochée, j’ai couvé mon pois, je l’ai nourri de mon lait, j’ai rattrapé les heures perdues loin de lui, j’ai compensé à mort, amour…
Et il est enfin arrivé le temps de l’apaisement. Dans le carnet de santé le petit point au stylo bic du médecin décolle et se retrouve au milieu des courbes moyennes, les habits sont enfin de l’âge au dessus de son âge réel, petit pois a bien grandi, à 6 mois c’est une belle fève, que dis-je, un merveilleux haricot !
Tout cela est derrière nous, pourtant il arrive encore que les larmes coulent malgré moi quand je repense au « petit poids ».
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(Je dédie ce texte avec mille mercis : à mon homme ce papa charmant ; à ma maman qui a été mon oxygène, ma béquille, un soutien immense ; à ma famille que j’aime plus que tout ; à ma belle-famille que j’adore ; à nos amis … Etre bien entourés dans de telles expériences c’est précieux, merci !)

L'amour par 3

Nous étions deux, deux amoureux
L'un à l'autre, l'un sur l'autre
En tête à tête, de fête en fête,
S'aimant, se prélassant, nous avions le temps
En binôme nous attendions la parfaite équation
Et nous sommes trois, il y a elle, lui et moi
Quelque soit le duo le troisième fait défaut
Elle, elle est le liant, elle est le ciment, elle nous comble en un sourire
Nous, nous l'aimons, nous la maternons, nous l'aidons à grandir
A trois le jour, à trois la nuit, nous dégustons l'amour, nous dévorons la vie
Pour moi rien ne compte plus aujourd'hui qu'elle et lui
L'amour par trois s'écrit ainsi: un, plus un, plus un, égal l'infini

H.N.I (Hygiène Naturelle Infantile)

ou comment élever ton bébé sans ton ami Pampers!
Libérez les fesses de bébé!
Libérez les fesses de bébé!
J'ai découvert ce concept ce matin figures toi et franchement il fallait que j'en parle!
C'est quoi? Alors en fait ça consiste à te connecter sensiblement à bébé pour réussir à repérer les signes indiquant qu'il a envie de faire pipi ou caca afin de le mettre immediatement sur une bassine ou sur les toilettes (ou au pied d'un arbre si t'es dans le jardin :)). Tu élèves ainsi bébé sans les couches trop pratiques certes mais qui peuvent faire bobo aux féfesses et surtout, qui génent bébé et entravent ses mouvements naturels (ben oui franchement avoue que t'aimerai pas te trimballer avec une grosse couche entre les jambes? Je suis sûre que tu es bien contente que les tampons existent quelques jours par mois). De plus, c'est hyper écolo, encore plus que les couches lavables. Et à priori ça favoriserait l'apprentissage de la propreté tout en douceur et très naturellement. Enfin, il paraitrait que la communication entre parent et enfant en serait privilégiée.
Mais si tu veux plus d'explications, y'a un dossier hyper complet sur ce lien: http://www.ecopitchoun.com/articles/HNI.html
Personnellement je ne suis pas hyper copine avec les couches et ça me fait toujours un peu de peine de la mettre à mon bébéloup...mais faut dire la vérité: c'est hyper pratique pour les parents! Surtout pour une maman un peu tête en l'air, un peu flemmarde et pas très organisée comme moi:) Pourtant je me sens toujours hyper coupable de la tonne de déchets que je produis en plus de ma production habituelle depuis que j'ai accouchée...Et les couches lavables je ne m'y suis pas mise pour autant, honte à moi, j'ai préféré la vie moderne et peinarde.
Cette méthode, qu'il ne faut pas confondre avec l'apprentissage précoce de la propreté, je la trouve plutôt sympa pour le bébé y'a pas à dire mais bon faut être patient et disponible pour l'appliquer. Quoique en réflichissant un peu j'ai déjà repéré le rythme fécal de ma mini louve, surtout le matin. Pour les signaux: j'ai repéré l'arrêt concentration pour le pipi quand je suis en train de la changer par exemple. Cela n'empêche pas que souvent bébé me fasse un caca juste après le change, ce qui me fait dire que nous ne sommes pas encore assez "connectés" pour la HNI.
Mais ce qui me perturbe dans le concept c'est comment tu habilles bébé pour le mettre fesses nues en une fraction de seconde d'une seule main pendant que l'autre chope la bassine...parce que je pense que tout doit s'enchainer très vite quand le signal arrive. (et là c'est la cacatastrophe!)
Et puis je sais pas vous mais moi mon louveteau il fait souvent caca pendant la tétée donc là je vois pas trop comment faire: allaiter ou HNIser il faut choisir ;)
Alors si y'en a qui testent, ont testé ou connaissent des personnes qui pratiquent: à vos témoignages siouplé! Et puis si un jour je m'y mets, au grand ahurissement de mon mariloup, tu auras un rapport complet ;)

Allaiter profite gravement à la santé…


Ouiiiii tu le sais, on te le rabâche dans chaque maternité à coup d’affiches 4 par 3 ainsi que sur les millions de blogs de maman louve comme moi : le lait maternel est le meilleur ami des bébés. Alors j’en rajoute une couche histoire de bien t’énerver, oui toi ! toi, là, qui n’est pas super emballé(e) par le concept :) (que tu sois homme ou femme).
Meuuuh!
J’ai toujours pensé allaiter parce que ça me paraissait tout bonnement : une évidence. De la même manière que j’accepterais avec fascination de laisser mon corps créer un petit être humain, je laisserais celui produire le lait nécessaire à la survie de ce même petit être.
Mais pourtant moi aussi je flippais ma race de louve quand je pensais à l’allaitement parce que je n’avais retenu des témoignages sur celui-ci que douleurs, crevasses (le mot horrible quoi ! t’imagines juste ton sein tel un volcan en éruption !), fatigue, pas assez de lait et patati et patata… Alors durant toute ma grossesse je me suis préparée psychologiquement parce que je suis (étais) une ultra douillette des seins genre « touche pas trop c’est ultra sensible » (au grand désarroi de loupmari). Je me suis même préparée physiquement tellement j’étais motivée. J’ai fait le truc qu’on conseillait de faire le dernier mois de grossesse : j’ai trituré un peu mes tétons pour les préparer à la bouche vampirique de futur bébé. Ah ça fait rêver hein ? (surtout toi, oui toi qui est contre l’allaitement)
Et puis en plus j’ai, euh enfin j’AVAIS des petits seins qui n’avaient pas franchement pris de volume durant la grossesse à mon grand désespoir. Bref, je m’attendais au pire, je me préparais à livrer une grande bataille.
A la guerre comme à la guerre je l'aurais cet allaitement!
Et puis le Jour J est arrivé et figures toi que malgré le fait que mini mini louve soit passée par couveuse, sonde gastrique et compagnie à cause de son mini mini poids, et bien c’est passé comme une lettre à la poste. Pourquoi ? Parce que j’ai été super patiente et super bien entourée côté staff médical et ça c’est super important. De préférence, choisir une maternité pro-allaitement, ça aide.
Je les ai eu mes gros seins (enfin !) quand la montée de lait est arrivée. Je n’ai pas eu mal quand bébé tétait. Quand j’étais un peu irritée, je mettais la crème LANSINOL qui est juste miraculeuse. On changeait dix mille fois de positions lors des tétées (on = les infirmières et moi) pour enfin parvenir à un truc confortable pour bébé et moi. Et puis comme j’avais des mini tétons et bébé avait une mini bouche, nous avons utilisé des bouts de seins en silicone quelque temps. Bref, faut pas hésiter à se renseigner, quelque soit la difficulté, tous les moyens sont bons pour parvenir à faire de l’allaitement une réussite, un plaisir. Un démarrage d’allaitement c’est prenant, certes, mais pas forcément un calvaire non plus. Et si ça devient un calvaire moi je dis t’as 2 solutions : soit tu laisses tomber afin d’être zen pour bébé (ce qui profite aussi à sa santé), soit tu endures un peu car t’es super motivée et ce n’est qu’un mauvais moment à passer pour des mois de bonheur derrière. A chacune son histoire. Faut pas se forcer. Faut pas juger.
Après le démarrage aussi paisible ou houleux soit-il , vient la croisière de rêve…
Donner le sein à son bébé est une magnifique sensation. Peut être parce qu’en ressort une sensation de toute puissance : je produis et donne le lait nécessaire à la survie de ce petit être, il est accroché à mon sein et s’y abreuve goulument avec extase, je suis précieuse comme une fontaine d’eau fraîche en plein désert. Plus qu’un délire narcissique, c’est un beau retour de manivelle à l’amour infini qu’on porte à cet enfant.
I feel like a glass of fresh water in the middle of nowhere :)
Bon, oui, je l’avoue, y’a des moments au début quand les tétées sont fréquentes, où tu fatigues un peu d’être la seule à le nourrir, mais franchement quand tu fais une balance investissement/bénéfices…ça en vaut la peine. Et puis quand l’allaitement est bien lancé, rien n’empêche de tirer son lait pour laisser papa opérer durant les nuits où l’on souhaiterait se reposer. Perso j’ai jamais testé mais ça peut être bénéfique si maman est trop fatiguée.
Et parlons-en du papa tiens ! Toi papa qui est contre l’allaitement parce que tu te sentirais trop exclu du maternage de ton enfant. Parce que lorsque tu t’imagines en bon papa, tu te vois forcément en train de donner tendrement le bib à ta progéniture. Sache que si tu aimes tant ton enfant, la meilleure nourriture que tu puisses lui donner se trouve dans les seins de ta femme tant aimée également. En attendant de pouvoir lui donner des biberons (remplis de lait de maman j’espère), il y a un tat d’autres besoins auxquels tu peux répondre : besoin d’être câliner, bercé, besoin d’être propre, besoin d’être promené, besoin d’être amené à sa visite médicale mensuelle, etc etc.
Loupmari apprécie par exemple de porter bébé à mon sein, de nous envelopper toutes deux de ses bras protecteur pendant que je donne le sein. Il trouve que c’est beau, bien plus beau qu’un biberon (même si son émotion était très forte aussi lorsqu’il a donné son premier biberon de lait de maman vers les 3 mois et demi de bébé).
Il aime également l’idée que bébélouve lui porte un amour complètement désintéressé alors que moi je suis maman lait krkrkrkrkr (il a de l’humour le loup :) )
pas besoin d'allaiter pour être un super papa!
Je poursuis.
Allaiter profite gravement à la santé de ton bébé ! (même si tous les bébés nourris au bibe de lait artificiel ne sont pas mourants ou en mauvaise santé Dieu merci)
  • La composition du lait évolue avec les besoins de bébé, s'adapte à sa croissance et à son développement .Le lait maternel contient les éléments nutritifs permettant au bébé de se développer : des vitamines, protéines, glucides, sels minéraux, lipides et acides gras essentiels, fer...
  • Le lait de la maman se digère facilement et a la particularité de contenir des anticorps protégeant le bébé des infections ORL et intestinales avant qu'il puisse fabriquer ses propres anticorps.
  • Le lait maternel permet la diminution des allergies. L'allaitement pourrait également protéger des risques d'apparition de l'asthme.
  • Il permet d'éviter le nombre d'épisodes de diarrhée
  • Effet préventif contre l'obésité
  • L'allaitement au sein semble diminuer le nombre de morts subites du nourrisson
  • L’action de tranquillisants naturels facilite l’endormissement de bébé
Mais allaiter profite gravement aussi à la santé de maman !
  • L’allaitement diminue énormément les risques d'hémorragie et aide l'utérus à reprendre plus vite sa taille, sa forme et sa tonicité. Ceci est encore plus important pour une femme qui a subi une césarienne.
  • On sait que l'allaitement entraîne une aménorrhée plus ou moins longue qui bien sûr favorise l'espacement des naissances, mais réduit aussi le risque d'anémie. La méthode MAMA( méthode de l’allaitement et de l’aménorrhée ) peut faire office de contraceptif naturel : elle fournit à la mère une contraception efficace jusqu’à 6 mois après l’accouchement si elle pratique l’allaitement complet et que toutes les conditions suivantes sont respectées : Allaitement à la demande : jour et nuit avec un minimum de 6 tétées par 24 heures et jamais plus de 6 heures entre les tétées; Allaitement exclusif : bébé ne reçoit ni solide, ni liquide autre que le lait pris directement au sein, n’utilise pas de tétine; L'absence de menstruation; Moins de 6 mois se sont écoulés depuis l’accouchement. Mode d’action : La prolactine, l’hormone libérée en quantité suffisante dans le corps de la femme qui pratique un allaitement complet, diminue considérablement la libération des hormones nécessaires à la reprise de l’ovulation.
Efficacité 98% si toutes les conditions sont respectées.
  • La période d'allaitement est idéale pour perdre un peu de poids car la fabrication du lait mobilise pas mal de calories au quotidien. (bon ok ça n’est pas une vérité pour tout le monde…ça marche sur certaines de mes copines louves mais pas sur moi, bouh…)
  • l'allaitement contribue à protéger la mère contre le cancer de l'ovaire et celui du sein
  • Il favorise l’endormissement de maman après chaque tétée
  • Et puis il évite de prendre un médoc pour couper le lait qui aurait de fâcheux effets (si on ne veut pas allaiter mieux vaut utiliser un moyen naturel de ne pas avoir de montée de lait). Et attention au sevrage trop brutal aussi.
Enfin, allaiter profite gravement à la santé de ton porte monnaie (bon sang il coûte cher le Guigoz !) et de ton organisation quotidienne (pas de préparation de biberons, lait toujours à disposition en quantité nécessaire et à température idéale ! et pour de courtes sorties je n’embarque qu’un petit sac à main comprenant 2 couches et un petit paquet de lingettes bio).
Je pense qu’après tout ça tu aurais bien tort de t’en priver, au moins quelques mois.
Sur ce, à bon entendeur, salut ! je file donner le sein à ma mini louve d’amour héhé !