jeudi 24 janvier 2013

Il y a des réveils difficiles


Il y a des réveils difficiles , trop tard dans la nuit, trop nombreux dans la nuit, trop tôt le matin, trop rapides, trop soudains, bref...trop difficiles.
On se dit alors "mais bon sang quand est-ce que je pourrai dormir 8h d'affilée ?!"
On réfléchit alors à la laisser une nuit chez papi mamie voire une semaine voire une année
On s'encourage alors à la laisser pleurer pour une fois
On maudit alors le papa qui écarte juste un bout de lèvres pour grommeler "qu'est-ce qu'elle a?" _ Bah rien elle est réveillée, rien que ça!
On le maudit encore plus alors lorsque c'est lui qui vous réveille pour vous signaler que "elle est réveillée" _ et donc? "Bah elle a p't'être envie de téter"
On pense alors à arrêter d'allaiter
On se jure alors par tous les saints que ce sera le premier et le dernier enfant que l'on fera
On n'a qu'une envie alors c'est de trouver ce bouton "retour express à l'envoyeur" qui n'existe pas
Oui toutes ces pensées nous traverse alors l'esprit et ne font que le traverser sans jamais se réaliser.
Il suffit d'allumer la lumière et de récolter un sourire
Il suffit d'un petit museau enfoui dans son sein et d'une petite main qui vous caresse le visage
Il suffit qu'elle finisse par se rendormir
Il suffit que l'on finisse par être bien réveillée
Il suffit que l'on s'imagine une nuit sans elle
Il suffit que l'on imagine notre vie sans elle
Il suffit d'un rien
Pour que tout soit pardonné, pour que tout soit oublié au moins jusqu'au prochain réveil .

Sommeil partagé

Avouons que "sommeil partagé" c'est plus joli que "cododo" non? (Ouai je me la joue je parle bien la France) Alors laissez moi vous conter comment nous partageons notre sommeil dans la meute de mama loba.
Dormir avec bébé, le loup et moi y avons pensé quelques fois avant la naissance. Nous n'avions pas d'idée précise sur le sujet mais il était clair que pour commencer, la louvette toute neuve dormirait dans notre chambre le temps d'une sorte d' "adaptation" avions-nous imaginé.
J'avais donc déniché un joli petit couffin en osier sur le bon coin pour lequel grand-mama loba (ma mama à moi) avait cousu une magnifique housse trop babygirly. Il trônait à côté de notre lit 140x200 cm prêt à accueillir les premières nuits de la louvette.
Cependant Louvette avait une chambre bien à elle qui l'attendait également avec lit à barreaux double position, mobile musical, tour de lit fait maison , table à langer, tout ça tout ça tout bien comme il faut quoi.
Et elle est arrivée et après 2 semaines passées dans une couveuse puis berceau chauffant puis berceau ...et bien... Le couffin la louvette elle n'en avait rien à cirer et le lit à barreaux encore moins, elle était bien décidée à ne pas dormir dans autre chose que des bras bien chauds et/ou contre une poitrine gorgée de lait.
Alors on a partagé notre sommeil dans le même lit, parfois à trois, parfois qu'elle et moi parce que le loup a le sommeil léger et un travail très fatigant (Ben oui la chasse c'est pas facile) et qu'un lit 140x200 ne tolère pas aisément un loup, une mama loba ankylosée par la grossesse, une louvette et un coussin de maternité!
On s'arrangeait comme on le sentait. On s'était dit c'est pour 3 mois après elle ira dans sa chambre.
Quand 3 mois furent venus, Louvette démarrait ses nuits dans le couffin et les terminait dans le lit pour les tétées. On s'est dit que bon après tout elle était tout de même bien petite et que pour les tétées c'était bien pratique , donc nous avions envisagé de fonctionner ainsi jusqu'à ... 5 mois où le couffin étant devenu trop petit, nous devions la passer dans le lit.
Et c’est ainsi qu’ à 5 mois nous avons rapatrié le lit à barreaux dans notre chambre ! Oui! Après tout à quoi ça servait de l'isoler et puis y'avait encore les tétées et elle est encore petite et bla bla dis cours classique de parents gagas. Alors nous avons retiré un côté du lit bébé pour l'accoler au nôtre. Je n'avais plus qu'à tirer la louvette vers moi pour les tétées de nuit, idéal.
Et puis voilà, 6 mois aujourd’hui ont sonné, Louvette ne dort même plus une minute dans SA partie du lit, elle est d'office dans le nôtre, tout le temps. Le lit à barreaux ne sert qu'à stocker les 100 peluches dont elle n'a rien à faire, le coussin de maternité dont nous n'avons plus besoin et parfois un bout de mon bras.
Et nous partageons notre sommeil comme ça tous les 3 sur 140 par 200 cm, une couette, des rêves, des tétées , des réveils, des câlins, des sourires, des mains qui s'entrelacent , des souffles qui se croisent, des coups de pieds, des doigts dans le nez...
Le sommeil partagé, il faut se l'avouer, nous ne pouvons plus nous en passer.
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Il était une fois...un petit pois

« Petit poids », voilà la dure sentence de la naissance d’Hidaya… A cause de ma pré-éclampsie, ce petit pois a été enfermé dans une petite boîte chauffante loin de moi, loin de ma peau brûlante du désir de l’avoir contre moi à chaque instant et pour toujours. Un tout petit pois d’1kg960 pour 45 petits centimètres. Je n’y croyais pas, on m’avait préparée pourtant un peu avant le déclenchement, une pédiatre était venue et m’avait parlé de césarienne, de couveuse, de néonatalogie…parce que j’attendais un petit pois…pfff je n’avais écouté que d’une oreille, ça n’était pas possible, pas au point d’aller vers tout ça, petit pois devait bien être au moins une petite fève ! Pourtant après l’expulsion quand je l’ai vue, j’ai réalisé, en effet moi la grande courgette j’avais fait un petit pois.
Ce petit pois il m’est resté coincé dans la gorge longtemps et je ne sais même pas s’il est digéré aujourd’hui, alors c’est pour cela que j’écris.
Mon petit pois si fragile, pendu à des fils reliés à des machines, mon petit pois gavé, mon petit pois carencé, mon petit pois qui se bat à moitié accroché à mon sein pour rattraper son retard. Cela aura duré 15 interminables jours avant que je l’embarque, semi-pois chiche, à la maison, pour le coller à ma peau et ne plus l’en retirer durant des mois.
Qu’est-ce que j’ai pu souffrir…
Dès que je la présentais à quelqu’un et que j’entendais « oh elle est si petite », ce n’était pas bien méchant mais je ne le supportais pas ce qualificatif « petite ». Alors je prenais les devants pour que la peine soit moins grande « je vous préviens c’est une crevette ! », pour que cela vienne de moi puisque de toutes façons c’était moi qui l’avais fait ce petit pois, toute coupable que je me sentais.
Le plus dur était dans ma belle famille où règnent en maîtres les préceptes de la dictature du GROS BEBE ! C’est dingue ça ! Qu’est-ce qu’il a ce monde avec les gros bébés ? « oh c’est un beau bébé ! », ce bébé grassouillet…grrr… Mon beau père répétait à chaque fois qu’il voyait Hidaya : « mais quand est-ce que tu vas grandir ? » et ma belle-maman que je sentais inquiète, qui me parlait de biberon « oui c’est vrai que les bébés grossissent bien avec le biberon », oui normal ils sont gavés !…ce n’était pas méchant, mais je sentais bien qu’en plus parce que je l’allaitais, le devenir de ce petit pois reposait ENTIEREMENT sur mes frêles épaules de maman.
Et puis il y avait mon adorable maman qui toujours voyait mon petit pois bien plus grand qu’il ne l’était haha : « mais si bien sûr que ce body va lui aller ! », ce body taille 3 mois quand mon petit pois dormait dans du naissance acheté en catastrophe après l’accouchement. Et pourtant cela m’énervait aussi « mais bon sang bien sûr que non ça va pas lui aller, c’est un fucking petit pois que j’ai fait ! »…ah quel bonheur les humeurs d’une jeune maman.
Et enfin il y avait mon amour de mari, le papa d’Hidaya ( qui bien sûr à mes yeux n’avait rien à voir avec l’origine du petit pois, j’étais seule coupable), qui a créé sous notre toit un mouvement anti bébés obèses, pro petits pois aux mensurations parfaites. Un papa toujours dans l’humour, un vrai réconfort !
Alors je me suis accrochée, j’ai couvé mon pois, je l’ai nourri de mon lait, j’ai rattrapé les heures perdues loin de lui, j’ai compensé à mort, amour…
Et il est enfin arrivé le temps de l’apaisement. Dans le carnet de santé le petit point au stylo bic du médecin décolle et se retrouve au milieu des courbes moyennes, les habits sont enfin de l’âge au dessus de son âge réel, petit pois a bien grandi, à 6 mois c’est une belle fève, que dis-je, un merveilleux haricot !
Tout cela est derrière nous, pourtant il arrive encore que les larmes coulent malgré moi quand je repense au « petit poids ».
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(Je dédie ce texte avec mille mercis : à mon homme ce papa charmant ; à ma maman qui a été mon oxygène, ma béquille, un soutien immense ; à ma famille que j’aime plus que tout ; à ma belle-famille que j’adore ; à nos amis … Etre bien entourés dans de telles expériences c’est précieux, merci !)

L'amour par 3

Nous étions deux, deux amoureux
L'un à l'autre, l'un sur l'autre
En tête à tête, de fête en fête,
S'aimant, se prélassant, nous avions le temps
En binôme nous attendions la parfaite équation
Et nous sommes trois, il y a elle, lui et moi
Quelque soit le duo le troisième fait défaut
Elle, elle est le liant, elle est le ciment, elle nous comble en un sourire
Nous, nous l'aimons, nous la maternons, nous l'aidons à grandir
A trois le jour, à trois la nuit, nous dégustons l'amour, nous dévorons la vie
Pour moi rien ne compte plus aujourd'hui qu'elle et lui
L'amour par trois s'écrit ainsi: un, plus un, plus un, égal l'infini

H.N.I (Hygiène Naturelle Infantile)

ou comment élever ton bébé sans ton ami Pampers!
Libérez les fesses de bébé!
Libérez les fesses de bébé!
J'ai découvert ce concept ce matin figures toi et franchement il fallait que j'en parle!
C'est quoi? Alors en fait ça consiste à te connecter sensiblement à bébé pour réussir à repérer les signes indiquant qu'il a envie de faire pipi ou caca afin de le mettre immediatement sur une bassine ou sur les toilettes (ou au pied d'un arbre si t'es dans le jardin :)). Tu élèves ainsi bébé sans les couches trop pratiques certes mais qui peuvent faire bobo aux féfesses et surtout, qui génent bébé et entravent ses mouvements naturels (ben oui franchement avoue que t'aimerai pas te trimballer avec une grosse couche entre les jambes? Je suis sûre que tu es bien contente que les tampons existent quelques jours par mois). De plus, c'est hyper écolo, encore plus que les couches lavables. Et à priori ça favoriserait l'apprentissage de la propreté tout en douceur et très naturellement. Enfin, il paraitrait que la communication entre parent et enfant en serait privilégiée.
Mais si tu veux plus d'explications, y'a un dossier hyper complet sur ce lien: http://www.ecopitchoun.com/articles/HNI.html
Personnellement je ne suis pas hyper copine avec les couches et ça me fait toujours un peu de peine de la mettre à mon bébéloup...mais faut dire la vérité: c'est hyper pratique pour les parents! Surtout pour une maman un peu tête en l'air, un peu flemmarde et pas très organisée comme moi:) Pourtant je me sens toujours hyper coupable de la tonne de déchets que je produis en plus de ma production habituelle depuis que j'ai accouchée...Et les couches lavables je ne m'y suis pas mise pour autant, honte à moi, j'ai préféré la vie moderne et peinarde.
Cette méthode, qu'il ne faut pas confondre avec l'apprentissage précoce de la propreté, je la trouve plutôt sympa pour le bébé y'a pas à dire mais bon faut être patient et disponible pour l'appliquer. Quoique en réflichissant un peu j'ai déjà repéré le rythme fécal de ma mini louve, surtout le matin. Pour les signaux: j'ai repéré l'arrêt concentration pour le pipi quand je suis en train de la changer par exemple. Cela n'empêche pas que souvent bébé me fasse un caca juste après le change, ce qui me fait dire que nous ne sommes pas encore assez "connectés" pour la HNI.
Mais ce qui me perturbe dans le concept c'est comment tu habilles bébé pour le mettre fesses nues en une fraction de seconde d'une seule main pendant que l'autre chope la bassine...parce que je pense que tout doit s'enchainer très vite quand le signal arrive. (et là c'est la cacatastrophe!)
Et puis je sais pas vous mais moi mon louveteau il fait souvent caca pendant la tétée donc là je vois pas trop comment faire: allaiter ou HNIser il faut choisir ;)
Alors si y'en a qui testent, ont testé ou connaissent des personnes qui pratiquent: à vos témoignages siouplé! Et puis si un jour je m'y mets, au grand ahurissement de mon mariloup, tu auras un rapport complet ;)

Allaiter profite gravement à la santé…


Ouiiiii tu le sais, on te le rabâche dans chaque maternité à coup d’affiches 4 par 3 ainsi que sur les millions de blogs de maman louve comme moi : le lait maternel est le meilleur ami des bébés. Alors j’en rajoute une couche histoire de bien t’énerver, oui toi ! toi, là, qui n’est pas super emballé(e) par le concept :) (que tu sois homme ou femme).
Meuuuh!
J’ai toujours pensé allaiter parce que ça me paraissait tout bonnement : une évidence. De la même manière que j’accepterais avec fascination de laisser mon corps créer un petit être humain, je laisserais celui produire le lait nécessaire à la survie de ce même petit être.
Mais pourtant moi aussi je flippais ma race de louve quand je pensais à l’allaitement parce que je n’avais retenu des témoignages sur celui-ci que douleurs, crevasses (le mot horrible quoi ! t’imagines juste ton sein tel un volcan en éruption !), fatigue, pas assez de lait et patati et patata… Alors durant toute ma grossesse je me suis préparée psychologiquement parce que je suis (étais) une ultra douillette des seins genre « touche pas trop c’est ultra sensible » (au grand désarroi de loupmari). Je me suis même préparée physiquement tellement j’étais motivée. J’ai fait le truc qu’on conseillait de faire le dernier mois de grossesse : j’ai trituré un peu mes tétons pour les préparer à la bouche vampirique de futur bébé. Ah ça fait rêver hein ? (surtout toi, oui toi qui est contre l’allaitement)
Et puis en plus j’ai, euh enfin j’AVAIS des petits seins qui n’avaient pas franchement pris de volume durant la grossesse à mon grand désespoir. Bref, je m’attendais au pire, je me préparais à livrer une grande bataille.
A la guerre comme à la guerre je l'aurais cet allaitement!
Et puis le Jour J est arrivé et figures toi que malgré le fait que mini mini louve soit passée par couveuse, sonde gastrique et compagnie à cause de son mini mini poids, et bien c’est passé comme une lettre à la poste. Pourquoi ? Parce que j’ai été super patiente et super bien entourée côté staff médical et ça c’est super important. De préférence, choisir une maternité pro-allaitement, ça aide.
Je les ai eu mes gros seins (enfin !) quand la montée de lait est arrivée. Je n’ai pas eu mal quand bébé tétait. Quand j’étais un peu irritée, je mettais la crème LANSINOL qui est juste miraculeuse. On changeait dix mille fois de positions lors des tétées (on = les infirmières et moi) pour enfin parvenir à un truc confortable pour bébé et moi. Et puis comme j’avais des mini tétons et bébé avait une mini bouche, nous avons utilisé des bouts de seins en silicone quelque temps. Bref, faut pas hésiter à se renseigner, quelque soit la difficulté, tous les moyens sont bons pour parvenir à faire de l’allaitement une réussite, un plaisir. Un démarrage d’allaitement c’est prenant, certes, mais pas forcément un calvaire non plus. Et si ça devient un calvaire moi je dis t’as 2 solutions : soit tu laisses tomber afin d’être zen pour bébé (ce qui profite aussi à sa santé), soit tu endures un peu car t’es super motivée et ce n’est qu’un mauvais moment à passer pour des mois de bonheur derrière. A chacune son histoire. Faut pas se forcer. Faut pas juger.
Après le démarrage aussi paisible ou houleux soit-il , vient la croisière de rêve…
Donner le sein à son bébé est une magnifique sensation. Peut être parce qu’en ressort une sensation de toute puissance : je produis et donne le lait nécessaire à la survie de ce petit être, il est accroché à mon sein et s’y abreuve goulument avec extase, je suis précieuse comme une fontaine d’eau fraîche en plein désert. Plus qu’un délire narcissique, c’est un beau retour de manivelle à l’amour infini qu’on porte à cet enfant.
I feel like a glass of fresh water in the middle of nowhere :)
Bon, oui, je l’avoue, y’a des moments au début quand les tétées sont fréquentes, où tu fatigues un peu d’être la seule à le nourrir, mais franchement quand tu fais une balance investissement/bénéfices…ça en vaut la peine. Et puis quand l’allaitement est bien lancé, rien n’empêche de tirer son lait pour laisser papa opérer durant les nuits où l’on souhaiterait se reposer. Perso j’ai jamais testé mais ça peut être bénéfique si maman est trop fatiguée.
Et parlons-en du papa tiens ! Toi papa qui est contre l’allaitement parce que tu te sentirais trop exclu du maternage de ton enfant. Parce que lorsque tu t’imagines en bon papa, tu te vois forcément en train de donner tendrement le bib à ta progéniture. Sache que si tu aimes tant ton enfant, la meilleure nourriture que tu puisses lui donner se trouve dans les seins de ta femme tant aimée également. En attendant de pouvoir lui donner des biberons (remplis de lait de maman j’espère), il y a un tat d’autres besoins auxquels tu peux répondre : besoin d’être câliner, bercé, besoin d’être propre, besoin d’être promené, besoin d’être amené à sa visite médicale mensuelle, etc etc.
Loupmari apprécie par exemple de porter bébé à mon sein, de nous envelopper toutes deux de ses bras protecteur pendant que je donne le sein. Il trouve que c’est beau, bien plus beau qu’un biberon (même si son émotion était très forte aussi lorsqu’il a donné son premier biberon de lait de maman vers les 3 mois et demi de bébé).
Il aime également l’idée que bébélouve lui porte un amour complètement désintéressé alors que moi je suis maman lait krkrkrkrkr (il a de l’humour le loup :) )
pas besoin d'allaiter pour être un super papa!
Je poursuis.
Allaiter profite gravement à la santé de ton bébé ! (même si tous les bébés nourris au bibe de lait artificiel ne sont pas mourants ou en mauvaise santé Dieu merci)
  • La composition du lait évolue avec les besoins de bébé, s'adapte à sa croissance et à son développement .Le lait maternel contient les éléments nutritifs permettant au bébé de se développer : des vitamines, protéines, glucides, sels minéraux, lipides et acides gras essentiels, fer...
  • Le lait de la maman se digère facilement et a la particularité de contenir des anticorps protégeant le bébé des infections ORL et intestinales avant qu'il puisse fabriquer ses propres anticorps.
  • Le lait maternel permet la diminution des allergies. L'allaitement pourrait également protéger des risques d'apparition de l'asthme.
  • Il permet d'éviter le nombre d'épisodes de diarrhée
  • Effet préventif contre l'obésité
  • L'allaitement au sein semble diminuer le nombre de morts subites du nourrisson
  • L’action de tranquillisants naturels facilite l’endormissement de bébé
Mais allaiter profite gravement aussi à la santé de maman !
  • L’allaitement diminue énormément les risques d'hémorragie et aide l'utérus à reprendre plus vite sa taille, sa forme et sa tonicité. Ceci est encore plus important pour une femme qui a subi une césarienne.
  • On sait que l'allaitement entraîne une aménorrhée plus ou moins longue qui bien sûr favorise l'espacement des naissances, mais réduit aussi le risque d'anémie. La méthode MAMA( méthode de l’allaitement et de l’aménorrhée ) peut faire office de contraceptif naturel : elle fournit à la mère une contraception efficace jusqu’à 6 mois après l’accouchement si elle pratique l’allaitement complet et que toutes les conditions suivantes sont respectées : Allaitement à la demande : jour et nuit avec un minimum de 6 tétées par 24 heures et jamais plus de 6 heures entre les tétées; Allaitement exclusif : bébé ne reçoit ni solide, ni liquide autre que le lait pris directement au sein, n’utilise pas de tétine; L'absence de menstruation; Moins de 6 mois se sont écoulés depuis l’accouchement. Mode d’action : La prolactine, l’hormone libérée en quantité suffisante dans le corps de la femme qui pratique un allaitement complet, diminue considérablement la libération des hormones nécessaires à la reprise de l’ovulation.
Efficacité 98% si toutes les conditions sont respectées.
  • La période d'allaitement est idéale pour perdre un peu de poids car la fabrication du lait mobilise pas mal de calories au quotidien. (bon ok ça n’est pas une vérité pour tout le monde…ça marche sur certaines de mes copines louves mais pas sur moi, bouh…)
  • l'allaitement contribue à protéger la mère contre le cancer de l'ovaire et celui du sein
  • Il favorise l’endormissement de maman après chaque tétée
  • Et puis il évite de prendre un médoc pour couper le lait qui aurait de fâcheux effets (si on ne veut pas allaiter mieux vaut utiliser un moyen naturel de ne pas avoir de montée de lait). Et attention au sevrage trop brutal aussi.
Enfin, allaiter profite gravement à la santé de ton porte monnaie (bon sang il coûte cher le Guigoz !) et de ton organisation quotidienne (pas de préparation de biberons, lait toujours à disposition en quantité nécessaire et à température idéale ! et pour de courtes sorties je n’embarque qu’un petit sac à main comprenant 2 couches et un petit paquet de lingettes bio).
Je pense qu’après tout ça tu aurais bien tort de t’en priver, au moins quelques mois.
Sur ce, à bon entendeur, salut ! je file donner le sein à ma mini louve d’amour héhé !

Pré-éclampsie, mais c'est quoi ce truc?

Pré-éclampsie, mais kezako ? Alors en fait c’est une pathologie de la grossesse qui intervient généralement dans le courant du 3eme trimestre et le plus souvent sur une première grossesse. On n’en parle pas beaucoup et pourtant c’est une des causes majeures de mortalité maternelle et infantile partout dans le monde. C’est simple, si la femme enceinte a le droit chaque mois à une prise de la tension et une analyse pipi c’est pour prévenir cette pathologie car les trois principaux symptômes sont : hypertension (> 14,9), œdèmes (rétention d’eau significative) et protéines dans les urines (> 300mg/24h = signe d’un disfonctionnement des reins).
Et cette complication de la grossesse peut vite avoir de lourdes conséquences : éclampsie (convulsions pouvant mener au coma), AVC, HELLP Syndrom (je l’expliquerai juste après), retard de croissance intra-utérin, décès… Sympa non ?
L’origine : malheureusement on ne sait pas trop…en gros le corps ne supporte plus la grossesse et ça peut arriver à n’importe qui.
Remède : provoquer l’accouchement est le seul traitement !
Personnellement j’ai fait connaissance de la pré-éclampsie à 6 mois de grossesse environ lorsqu’une amie a fait une pré-éclampsie dégénérée en HELLP Syndrom.
Le syndrome HELLP, abréviation américaine qui signifie hémolyse, élévation des enzymes du foie et faible numération des plaquettes sanguines. L'hémolyse est la destruction des globules rouges dans le foie. C'est une fonction normale de l'organisme, mais quand elle est accélérée, comme dans le cas du syndrome HELLP, les cellules sont tuées plus vite qu'elles ne peuvent être remplacées et il en résulte une anémie. L'élévation des enzymes hépatiques est le signe de l'inflammation ou de l'hyperactivité du foie. Les plaquettes sanguines sont de minuscules composants du sang en grande partie responsables de la coagulation. Chaque fois que le sang est pauvre en agents coagulants, le risque d'hémorragie augmente, surtout dans le cerveau.
Elle a donc subi une césarienne en urgence vers 7 mois de grossesse. Dieu merci son bébé allait très bien et elle s’est vite remise de cette très fâcheuse péripétie.
A partir de cet évènement je me suis renseignée et c’est devenu ma peur number one ! Surtout que l’amie en question ne se doutait pas de ce qui se déroulait dans son corps lorsqu’elle s’est pointée à la maternité pour des brûlures d’estomac et qu’elle en est sortie des jours plus tard avec son bébé dans les bras ! Alors, j’avais surtout peur de ne pas m’en rendre compte et de mettre la vie de mon bébé en danger (et la mienne au passage aussi).
Mais ma sage femme m’avait rassurée sur ce point en m’expliquant que le suivi de la femme enceinte servait justement à détecter toute complication et que de toute manière il y aurait bien au moins un symptôme qui me pousserait à consulter en cas de problème.
C’est donc l’esprit plus au moins tranquille que j’ai poursuivi ma grossesse. Ma formidable grossesse : zen, épanouie…. Aaaaah (de plaisir) qu’est ce que j’étais heureuse, je me sentais bien, je me trouvais belle… Aucune nausée, aucune douleur (exceptées ligamentaires), aucun tracas… un vrai bonheur !
Trop zen la meuf!
Alors quand vers sept mois et demi de grossesse j’ai commencé à ressentir des sensations désagréables : bouffées de chaleur, pressions sur la poitrine, rétention d’eau…Je ne me suis pas inquiétée car il était évident que le gros ballon que j’avais en guise de ventre commençait à faire pression sur mon corps.
Mais 10 jours avant la fin de mon huitième mois j’ai commencé à avoir des petites douleurs dans le bas du dos et des picotements quand je faisais pipi. Là je me suis dit que ça ressemblait à une infection urinaire et mon fort intérieur m’a poussé à consulter. J’ai appelé ma maternité pour demander un rdv avec le gyneco et on m’a expliqué qu’à mon stade de grossesse pour ce genre de désagrément il fallait aller aux urgences. Ce que j’ai fait immédiatement.
Je me suis donc pointée aux urgences avec ma suspicion d’infection urinaire. On m’a fait toutes les vérifications classiques des urgences maternité : pipi (of course), dynamap (vérification de la tension plusieurs fois sur un temps donné) et monitoring fœtal (vérification du rythme cardiaque du bébé sur un temps donné). Au bout d’une heure on m’annonce que j’ai peut être une infection urinaire mais pas que… En effet, ma tension est trop haute (jusqu’à 16,9) et on a trouvé des protéines un peu trop élevées dans mes urines. On m’explique alors qu’il faut que je fasse d’autres tests : prise de sang et récupération d’urines sur 24h. Personnellement ma cloche intérieure a déjà sonné le glas : « pre-éclampsie je te vois venir avec tes gros sabots ! »
J’ose prononcer le terme fatidique au médecin qui s’étonne alors de ma connaissance et me rassure ne me disant que pour l’instant on ne peut pas confirmer ce diagnostic. Je lui demande alors s’il y a un traitement à mon souci et il me répond très vivement : « oui, sortir bébé de votre corps ! ». AH !
euh...j'ai peur là!
Je suis rentrée chez moi ce jour là, dépitée, avec un gros bocal dans lequel je devrais uriner durant 24h et un rdv le lendemain aux urgences. Ma sage femme avait raison : il y a toujours quelque chose qui vous pousse à consulter en cas de complication ; mais j’avoue que là, je ne m’y attendais pas. Le soir, jJe me demande même si un effet placebo est possible. Je repense à ce film de Claude Lelouch « Hommes femmes mode d’emploi » où un diagnostic de cancer est interverti entre un homme malade et un homme sain, et l’homme malade guérit alors que l’autre se croyant malade développe un cancer…bref, j’ « hallucine » total sur le fait que je développe cette complication que je ne connaissais même pas 2 mois auparavant. Et mon loup de mari me rassure alors en me disant que oui, il serait fort possible que mon tordu de cerveau ait transmis l’information à mon corps. Sympa le loup!
Le lendemain nous sommes donc retournés à la maternité : tension toujours haute, gros bocal pipi en route vers le labo mais heureusement résultat de prise de sang impeccable donc pas de syndrome HELLP en cours. Mais, on me fait une écographie qui signale que mon bébélouve est trop petite pour son terme et que l’on soupçonne une restriction de croissance intra-utérine…et ça…je ne peux le supporter :-( Par pitié Seigneur, faite que mon bébé naisse en bonne santé.
On est tout de même rentrés à la maison ce jour là.
Le lendemain je suis réveillée à 8h du matin par un appel de la maternité qui me demande de venir au plus vite. J’y suis allée. Protéinurie sur 24 heures positive, le pronostic est confirmé : pré-éclampsie, on m’hospitalise dans l’heure qui suit. Mon loup est au travail et je n’ai aucune affaire avec moi, ni de valise de maternité préparée (heureusement j’avais quand même un peu anticipé en expliquant à mon loup où tout se trouvait).
A partir de là, l'hopital devient ma nouvelle maison, je suis sous traitement médicamenteux pour la tension, je dois restée allongée et bébé & me sommes ultra surveillées. Un jour plus tard je suis transférée dans une maternité de niveau 2 avec service de néonatalogie pour pouvoir accueillir mon bébé et sa restriction de croissance. Je serai toujours ultra surveillée jusqu’à ce que j’atteigne quasi 8 mois de grossesse et que mon état de santé ne se maintienne plus trop, pour qu’enfin on déclenche mon accouchement.
Bébélouve est née par voie basse le 21 juillet 2012 à 16h24 avec un poids de 1kg960 + quelques difficultés de régulation thermique + quelques carences + difficulté à s’alimenter et digérer. On est restées encore 15 jours en service néonat. Pour ma part tout est vite rentré dans l’ordre excepté la tension qui a eu tout de même du mal à baisser.
Je suis restée quasi 3 semaines enfermée à la maternité, je me sentais comme un habitant de secret story, le jour où je suis sortie j'étais complètement déphasée!
Monsieur s'il vous plait, on est quel jour de quelle année?
Mais aujourd’hui tout va bien et je remercie le ciel que tout se soit relativement bien passé et que bébélouve soit en parfaite santé désormais.
Je tenais à raconter cette histoire pour parler de la pré-éclampsie qui touche beaucoup plus de femmes enceintes qu’on ne le pense (oui avec mon amie HELLP syndromée on s’est rendu compte que c’était pratiquement une mode autour de nous !).
Ça s’est bien passé pour moi et pour mon amie mais les choses ont mal tournées pour d’autres donc mieux vaut être alertes.
Parlez-en autour de vous et surtout, chères louves, soyez vigilantes à la moindre inquiétude durant votre grossesse : il est préférable de passer pour une relou accroc aux urgences maternité ou une relou hypocondriaque, que mettre en péril votre santé et celle de votre louveteau. Mais pas d’inquiétude démesurée, sachez que chaque mois vous êtes bien surveillées (ce qui ne vous empêche pas d’évoquer le sujet avec l’équipe médicale pour vous rassurer).
Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet je vous conseille ce site qui est pas mal : www.apape.fr
Je vous souhaite à toutes de belles grossesses sans problèmes !

Louve

Nom de code : mama loba. Entendez « maman louve » en français.
« Mama loba » vous le savez certainement déjà, c’est de l’espagnol (quoi ! tu n’as pas pris espagnol en LV2 ? ou, quoi ! tu n’as pas Google traduction ?).
Pourquoi avoir nommé ce blog « mama loba » ? Tout d’abord parce que l’espagnol est ma langue maternelle issue du beau pays qu’est la Colombie.
La Colombie c'est là, au cas où tu savais pas. Pays du café, de la salsa, de la diversité et de la bonne humeur malgré que l'on ne l'associe qu'à la cocaïne, aux FARC et à Ingrid Bettancourt.
Mais pas que.
Avant d’être une « mama loba », j’étais « loba » avant tout.
Ahouuuuuuu! (moi fan de Shakira?!!!! Oui, c'est vrai je l'avoue ;) )
Mais la louve faisait partie de ma vie bien avant que Shaki (oui nous sommes très proches Shakira et moi alors je me permets) sorte son tube si " sensouèle".
La louve était en moi depuis toujours comme elle l’est à l’intérieur de chaque femme.
ça je l’ai compris lorsque j’ai lu CE livre :
Ô toi louve qui me lis, je ne saurai que mille fois te le conseiller!
La louve c’est la femme sauvage qui sommeille en chacune de nous, celle que la société a, au fil des années, enfoui au plus profond de nous jusqu’à la faire disparaître.
Cette femme libre, ardente, à l’écoute de son instinct, a d’abord laissé place à la femme domestique, parfaite, lisse et pudique puis, à la femme active, qui doit se noyer dans un tourbillon d’activités pour sans cesse prouver sa valeur à l’égard de l’homme et de la société.
Et les hommes s’arrangent bien de n’accorder qu’un caractère sexuel à la femme louve, à la femme sauvage…
Pourtant, nous la connaissons toutes cette louve en nous. Nous avons des caractéristiques psychiques semblables (je reprends les mots de Clarissa Pinkola Estés) : des sens aiguisés, un esprit ludique et une aptitude extrême au dévouement (ce qui a certainement causé notre perte). Un sens relationnel important, de la force, de l’endurance et de la curiosité. Nous sommes intuitives, très attachée à notre compagne ou compagnon, à nos petits, à notre bande. Nous savons nous adapter à des conditions perpétuellement changeantes. Notre courage et notre vaillance sont remarquables.
Personnellement j’ai passé de nombreuses années coincée entre cette louve, ma part sauvage et la femme civilisée et éduquée que je suis aussi. Même après le livre (et même après Shakira), malgré la conscience de cette animalité, il m’était difficile de la laisser s’exprimer, et, souvent, cela m’a torturé.
Je la laissais s’exprimer de la façon la plus présentable : voyages, danse, théâtre, sentiments amoureux… Mais toujours la société et ses exigences me rattrapaient.
Ma louve, c’est en devenant mère que je l’ai enfin rencontrée. Cette mutation totale en femme sauvage je l’ai effectuée durant neuf mois, en même temps que mon corps mutait pour couver bébélouve, et en mettant au monde mon bébé, je me suis révélée. Oui, en devenant mère je me suis libérée.
Quoi de plus animal que la maternité ?
J’ai plongé corps et âme dans cette nouvelle expérience de la vie. Mes sens se sont amplifiés. Mon rapport au monde, au temps, aux gens, à moi-même s’est modifié. Chaque jour, de plus en plus je devenais « mama loba ».
Allaiter mon petit loup, le porter, dormir avec lui, veiller sur lui jour et nuit, le protéger…tout m’amener à ce nouvel état animal. Je me suis sentie encore plus proche de ma famille, de ma bande. Le temps s’est arrêté. Je ne marchais plus au rythme du monde, je ne voulais plus marcher au rythme du monde, j’avais mon rythme, le rythme de mon petit loup, celui de mon prince charmant.
Et me donner à 100% dans mon rôle de mère ne m’a pas empêché d’être femme plus que jamais. Dans mon cas la louve s’est révélée sous tous ses aspects J
Je suis une maman louve. J'élève mes enfants avec attachement, amour et tendresse, et je les nourris avec mon lait.
Et je n’ai pas repris d’activité professionnelle pour m’occuper pleinement de ma famille et de moi-même. Je me laisse du temps pour aller là où mes désirs me porteront, pour trouver les bons compromis entre la femme sauvage et les exigences de la société actuelle.
Parce que c’est aussi ça être louve: vivre en accord avec soi, vivre ses passions, aimer, être aimée comme nous le méritons, aller au bout de soi, courir la terre, découvrir, dire ce que l’on pense, agir pour soi, pour ceux qu’on aime, ne plus être là où l’on nous attend.
C’est un luxe aujourd’hui de pouvoir vivre en accord avec ses désirs, j’en ai bien conscience, mais je pense qu’il faut se battre pour notre Soi sauvage et profond tant que possible.
En tous cas moi, parole de mama loba, je me battrais désormais pour que la louve subsiste et s’épanouisse encore et encore.
Hasta siempre la victoria!

Il était une fois...moi

31 ans, mariée et maman louve d’un adorable louveteau femelle prénommée Hidaya.
Je crois que j’ai toujours désiré très fort devenir maman, en tous cas dès mon plus jeune âge pubère.
(Parce qu’avant cette ère adolescente, je pense que ma top priorité sur ma shopping liste était de devenir princesse)
Comme Diana! Enfin c'était plutot son fils aîné que je convoitais ;)
 
 
Je me suis toujours imaginée avec une ribambelle de mômes pour remplir ma maison du bonheur dans laquelle ils rendraient « ogrement » hommage à mon immense table de salon en bois.
La salle à manger de mes rêves. Oui oui c'est bien une table pour 10 personnes!
Je m’étais alors donné une dead line : à 25 ans, parole d’idéaliste, j’aurai pondu au moins un petit garnement !
J’en ai aimé des futurs papas potentiels (pas tant que ça non plus hein !) mais à 25 ans, non, pas de bébé à l’horizon. Certes à la place j’avais bien profité, étudié, voyagé, je m’étais beaucoup amusée…mais à 25 ans je n’étais toujours pas princesse, ni maman.
Alors j’ai pris une grande résolution : repousser ma dead line à 27 ans et demi ! Ben ouai, parce qu’ à l’époque 30 ans pour moi ça sonnait juste le début de la ménopause quoi !
Quand mes 27,5 années furent venues…non non ne crois pas que de désespoir je mourus. Certes je n’avais toujours pas enfanté MAIS j’étais parvenue à devenir princesse. Oui, enfin j’avais trouvé ma perle rare, mon prince charmant qui, en m’épousant, a fait de moi une princesse, une vraie.
Donc se fut avec un peu moins de peine que je repoussai ma dead line aux fameux 30 ANS.
Et oui, c’est l’année de mes 30 ans et plus précisément il y a 3 mois et demi aujourd’hui que je suis devenue maman de bébélouve.
Et j’ai dû me rendre à l’évidence ce jour là de sa naissance, que 30 ans n’était pas le début de la ménopause mais le début de la vie, de ma vie, le commencement de l’amour infini, l’âge du bonheur à l’état pur.
Donc voilà, j’ai 30 ans et 10 mois, je suis princesse et maman. Ma maison du bonheur est un humble F3 en région parisienne avec une table d’1m/1 ,5m pour le moment. Je dis « pour le moment » car j’espère bien que d’autres louveteaux viendront pousser les murs de la maison et agrandir la table du salon ;-)
En attendant, ma principale occupation est de materner bébélouve d’amour, de tout mon cœur, de tous mes 2 seins, de tous mes mille bras (oui j’en ai plein des bras comme toutes les mamans, pas vous ?) ; et c’est un grand bonheur (et un sacré job à plein temps).
En dehors du maternage, j’ai d’autres passions. L’art du spectacle et plus précisément le théâtre dont j’ai fait l’objet de mes études, que j’ai beaucoup pratiqué et dont j’ai fait ma profession un certain temps (j’en ferai l’objet d’un autre post ultérieur éventuellement). J’aime l’Art et la culture en général : cinéma, littérature… Mais aussi la mode, la psychologie, les voyages, les cultures, les travaux manuels…
Bref, je suis une touche à tout, bourrée d’envies (que je ne mets pas souvent en œuvre ou des mises en œuvre que je ne termine pas, pas vous ?), curieuse, enjouée, amoureuse de la vie !
Depuis que je suis mama loba au foyer, je passe beaucoup de temps à m’occuper de bébélou et forcément mes discussions, bien que très présentes (l’importance de la parole à son enfant : j’en parlerai aussi plus tard ;-) ), sont assez limitées quant à leur contenu… C’est donc une bonne dose de frustration qui m’a poussée à ouvrir ce blog. Mais c’est surtout le goût du média, la lecture d’autres blogs et la passion de l’écriture qui m’amène à ce point.
Alors dans ce blog je voudrais faire des focus sur ma vie de maman louve et construire des ponts entre le maternage et mes autres intérêts. Je voudrais déballer mes réflexions sans prise de tête, juste pour le plaisir de partager. J’espère que l’on me lira, un peu, par ci par là, mamans louves ou pas.
Je vous laisse avec ce texte (paroles pour une chanson) écrit par un ami pour moi il y a pratiquement 10 ans (vous dire si la maternité me tenait à coeur!) et qui prend tout son sens aujourd'hui:
MATERN’ELLE
Des confitures
Mon ventre s’arrondit
Là sous l’armure
Je protège ta vie
Sous une pliure
De mes reins
Je sens la brûlure
Qui m’étreint
Il m’a offert
Cadeau inestimable
A battu le fer
De mon corps tout en flamme
Et tu es là
En mon sein
Tu seras là pour demain
Je la matern’elle
Je donne le lait qui cimente son ciel
Je la matern’elle
Elle donne à ma vie de grandes ailes
Je vole avec elle
Découvre l’autre moitié de moi-même
J’enfante et j’appelle
Les cloches pour que sonne l’heure de veille
Lèvres sur ma peau
S’entrouvre une nouvelle ère
Fais bien dodo
Je berce fruit de ma chaire
Et si tu pleures
Je chanterai
Une berceuse
J’apaiserai
Je la matern’elle
Je donne le lait qui cimente son ciel
Je la matern’elle
Elle donne à ma vie de grandes ailes
Je vole avec elle
Découvre l’autre moitié de moi-même
J’enfante et j’appelle
Les cloches pour que sonne l’heure de veille
Me voilà grande
Devenue une maman
Je fais descendre
Le sable de mon enfant
Pour qu’il sommeille
Et moi-même
À son oreille
Dis « Je t’aime »
Je la matern’elle
Je donne le lait qui cimente son ciel
Je la matern’elle
Elle donne à ma vie de grandes ailes
Je vole avec elle
Découvre l’autre moitié de moi-même
J’enfante et j’appelle
Les cloches pour que sonne l’heure de veille
(Paroles d’Alexandre Laly)
 
à très vite!
 
Mama Loba